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jeudi, janvier 7

Mépris 101

Ça va faire bientôt un an que Péladeau fils a décrété un lock-out au Journal de Montréal.

Le journal continue quand même d'être publié grâce a des scabs comme Facal, Martineau, Turbide, l'agence QMI, etc. J'y jette un œil de temps en temps. C'est de plus en plus, une véritable poubelle...

Et Péladeau ne veut pas négocier.

« Nous avons déjà fait des concessions qui vont au-delà de celles faites par les employés de La Presse et Quebecor a rejeté notre offre du revers de la main. Pourtant, La Presse est déficitaire et Le Journal de Montréal fait toujours beaucoup d'argent»

« Ça n'a pas de sens. Pierre Karl Péladeau ne cherche pas à régler une convention collective, il veut nous écraser. »(Source)

Péladeau ne veut pas négocier parce qu'il sait que son torchon se vend pareil. Péladeau sait très bien qu'il y aura toujours quelqu'un pour acheter la merde que sa convergente entreprise a à offrir, que ce soit TVA, LCN, ses journaux ou ses nombreux magazines insipides.

Sauf que Péladeau ne méprise pas seulement ses employés en agissant de la sorte. Il méprise aussi ses clients!
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7 commentaire(s):

  • At 7 janvier 2010 à 14 h 27, Anonymous Anonyme said…

    Vivement Rue Frontenac !
    Ce que font tous ces emplyés solidaires est extraordinaire

    http://www.journaldujournal.ca/images/stories/pdf/publicationConflit/253%20jours.pdf

    Sincèrement Rue Frontenac est une média de GRANDE valeur... et tous ces gens méritent notre plus grande admiration

    K

     
  • At 7 janvier 2010 à 23 h 13, Blogger Gérard Day said…

    D'accord avec les propos de Guy et aussi d'accord avec ce commentaire que j'aurais apprécié davantage s'il n'avait pas été anonyme. K, ça ne veut rien dire pour moi.

     
  • At 7 janvier 2010 à 23 h 38, Blogger Guy Vandal said…

    Karine: Très bon lien, que j'ai lu jusqu'au bout. C'est des humains qui s'expriment. Des humains qui valent moins que rien aux yeux de Péladeau.

    Il y a des milliers de travailleurs au Québec qui sont aussi victimes de ce genre de mépris. Petit salaire, boss chiant.

    Oui Rue Frontenac est un très bon média. Je lis pas mal tout ce qui s'y publie et je leur lève mon chapeau.

    Gérard: K. c'est Karine, une très gentille personne, que je connais depuis que je suis ici. Tu l'aimerais beaucoup!

     
  • At 9 janvier 2010 à 11 h 09, Anonymous Henri said…

    Et les clients méprisent les journalistes en continuant d'acheter le Journal de Montréal...

     
  • At 9 janvier 2010 à 15 h 30, Anonymous Anonyme said…

    Peut-être quelqu'un, devrait-il faire ce que "Pedaleau" père a fait durant une greve semblable dans un autre journal il y a de ça 40 ans environ.

    Je veux dire créer un autre journal et prendre tous les moyens tel que "Pedaleau" père a fait pour le divulguer.

    Car, ce ne sont pas toutes les personnes, monsieur tout le monde, qui vont faire un tour sur RUE FRONTENAC.

    Des scabs y en a toujours eu et ils demeureront malheureusement. J'ai connu cela durant tous ces années que j'ai travaillé.

    Je sympathise avec tous ces braves soldats qui sont au front se batant pour apporter aux leurs un peu de pain.

     
  • At 10 janvier 2010 à 16 h 41, Blogger Guy Vandal said…

    Henri: Le client méprise 253 employés. Péladeau méprise 253 employés... plus des millions de clients!

    Anonyme: Tu n'es pas le seul à espérer...

     
  • At 11 janvier 2010 à 08 h 30, Blogger Zoreilles said…

    Je n'achète jamais le Journal de Montréal non plus, (je m'en fais un... Devoir!...) j'y jette un coup d'oeil furtif quand il traîne sur une table d'un café en ville...

    Ce qu'il faudrait, c'est que les clients comprennent qu'ils sont LE rouage le plus important dans cette négociation. Qu'ils arrêtent d'acheter ce torchon.

    C'est simple, hein? Mais comment leur faire comprendre ça? Tellement de gens ne sont pas conscients de la portée des gestes qu'ils posent.

     

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