Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

samedi, janvier 20

Martiniaiseries...

Notre Denise Bombardier version masculine (j'ai nommé Richard Martineau) a écrit un billet tout à fait pathétique jeudi dans son blogue, dénonçant une supposée guerre froide dans les médias.

Il n'a pas aimé que des journalistes de La Presse critiquent le sondage qui a fait la fortune de Quebecor toute la semaine, et comme d'habitude, il écrit n'importe quoi...

« Ce climat malsain fait du tort au journalisme. Ça rend les gens encore plus sceptiques envers les médias. Personne ne peut se sortir gagnant d'une telle guerre. En se criant toujours des noms, en répétant sans cesse "Mon média est meilleur que le tien", les journalistes participent à scier la branche sur laquelle ils sont assis.

Résultat: ils vont tous se retrouver sur le cul.

C'est comme la publicité politique négative. À force d'entendre que tel et tel politiciens sont des criss de menteurs, les gens finissent par ne plus croire en personne... » (Source)

Vous devrez lire tout le texte pour comprendre comment il en arrive à cette conclusion, assez discutable si vous voulez mon avis. Ce qui rend les gens sceptiques envers les médias, c'est la merde qu'on nous sert, rien d'autre. Pour le reste, on a pas besoin de polémistes grassement payés pour nous dire quoi penser.

Du reste, j'aimerais bien savoir c'est quoi ça de la publicité politique négative ???

Vendredi, il a récidivé... dans la poubelle. Et là, il est plus drôle. Les sondages sont de véritables vaches à lait pour les médias. Faut pas scier la branche...

« Des sondages comme celui que le Journal a publié cette semaine, il y en a eu «un char et une barge» au cours des dernières années. Et pas faits par n'importe qui -- des firmes de sondage et des médias réputés. »

Commentaire: Comme qui par exemple M. Martineau ? TVA ? La feuille de choux où tu sévis ? LégerMachin ?

«
Je m'excuse, mais n'est-ce pas le rôle des journalistes de traiter d'un sujet quand ça se passe ? »

Commentaire: Ce n'est pas le rôle des médias de fabriquer un sujet, pour qu'ensuite les journalistes le traitent. À la sauce Quebecor, ce n'est plus du journalisme mais de la vente de publicité.

«
Moi, il ne m'a pas énervé, ce sondage, il ne m'a pas excité. Il m'a réconforté. Je suis comme ça, moi. Ça me réconforte, le dialogue. Ça me fait du bien, ça m'apaise. »

Commentaire: Le passage en caractère gras dit tout. Le piedestal est de plus en plus haut.

Les scribes comme Martineau sont à mon avis de grosses taches dans le milieu médiatique. C'est qu'il y a une certaine proportion de la population prête à avaler n'importe quoi. Et ce qu'écrit et dit Martineau chez ses nouveaux patrons, c'est plus souvent qu'autrement n'importe quoi.

Il représente bien la maison !
@