Messieux les Présidents
Vos G8, G20, Grien...
C'est de la criss de merde, vous l'avez encore prouvé. Qu'on se le re-dise.
Merci Boris!
Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter
Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir
S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer
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C'est de la criss de merde, vous l'avez encore prouvé. Qu'on se le re-dise.
Merci Boris!
Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter
Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir
S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer
5 commentaire(s):
At 28 juin 2010 à 08 h 43, Le Bleu said…
Bonjour Guy! Je t'envoie une photo du levé de soleil ce matin à Radisson....un baume, sur notre mal à l'âme...de voir la bêtise humaine...bon lundi à toi bye..
At 28 juin 2010 à 09 h 07, Suzanne said…
wow Guy , tu a l'âme poétique ce matin...mais tu a cent milles à l'heure raison, de ce que tu écris continu de nous faire réaliser dans tes mots, les belles choses de la vie. bye...
At 28 juin 2010 à 11 h 35, André Bérard said…
Et Vian! Dans les dents! ;-)
At 28 juin 2010 à 15 h 01, Guy Vandal said…
Le Bleu: Merci. Super belle photo. Je l'ai publié... sans te demander la permission. Je pense que je suis pardonné!
Soeurette: Là on parle de laides choses de la vie.... mais bon.
André: Et Vian dans les dents, tu veux dire?
At 29 juin 2010 à 20 h 56, Barbe blanche said…
Merci, j'adore cette chanson qui en dit long, bon
ben là en la relisant, j'en ai les larmes aux yeux,
tellement , tellement .......
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