Au diapason de la fumisterie

Et si le programme du PQ, au moment où il a été ré-écrit, n'avait d'utilité que de fermer la gueule des militants...

«Après André Boisclair, c'est au tour de Gilles Duceppe de tourner le dos au programme du Parti québécois, en ne jugeant pas pertinent de respecter les engagements du parti relatifs à la souveraineté d'ici la prochaine élection.

S'il n'en tient qu'au chef du Bloc québécois, la population du Québec devra donc attendre le déclenchement en bonne et due forme d'une éventuelle campagne référendaire avant d'en savoir davantage sur la démarche privilégiée par un gouvernement du Parti québécois. »

Duceppe se justifie en disant qu'il est contre la stratégie ouverte, tandis que Boisclair nous racontait récemment qu'il n'avait pas le temps, s'attendant à des élections à l'automne. Sauf qu'il n'y aura pas d'élection cet automne...

Cette partie du programme que rejette ces deux fumistes est pourtant très importante. C'est celle qui expliquerait aux Québécois le pourquoi de la souveraineté. C'est celle où le PQ tenterait de vendre la souveraineté aux Québécois. Quiconque suit de près la carrière politique des deux personnages cités plus haut comprendra pourtant...

Faire semblant de vouloir la souveraineté, juste quand c'est payant politiquement !

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