Radoter, radoter, il en restera toujours quelque chose...
J'espère !!!
« L’écriture a cette vertu de nous faire exister quand nous n’existons plus pour personne. » Georges Perros
Ça fesse fort comme pensée, non ?
C'est ni plus ni moins qu'une petite révolution que les gens puissent s'exprimer aussi facilement grâce à la magie des carnets. Au début, les journalistes dénigraient le phénomène en disant qu'ils n'y avait rien là d'intéressant.
C'était vrai et faux...
Vrai parce qu'il n'y en avait pas beaucoup, et ceux qui existaient étaient en majorité insipides. Faux parce qu'il en existait des intéressants, dont ils n'ont pas parlé... et ne parleront jamais de toute façon.
Dès que j'ai commencé à écrire dans Qu'on se le dise!, j'ai vite compris qu'il y avait là un potentiel épouvantable. Je n'ai jamais perdu mon temps à écrire une lettre dans les journaux parce je sais qu'ils ne me publieront jamais. Et je sais très bien que je ne suis pas le seul dans cette situation. Le courrier des lecteurs dans les journaux, c'est une farce. Ce n'est pas vraiment un courrier des lecteurs mais plutôt le prolongement de la pensée du journal. Même Le Devoir, supposément indépendant, ne publie pas tous les textes qu'il reçoit...
Mais dans un carnet, il n'y a pas de censure. Et ton patron, le lecteur, il ne te paye pas. Mais si tu erres, il te le fera vite savoir. D'ailleurs que seraient les carnetiers sans leurs lecteurs ? C'est vrai que la plupart sont anonymes, ils ne se manifestent jamais. Mais ils sont là et s'ils y sont, c'est qu'ils aiment ce qu'ils lisent.
Pour revenir à la pensée qui débute ce billet, il y a plein de gens talentueux dans la société qui n'existent plus pour personne. Qui sait ? Peut-être que les carnets...
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« L’écriture a cette vertu de nous faire exister quand nous n’existons plus pour personne. » Georges Perros
Ça fesse fort comme pensée, non ?
C'est ni plus ni moins qu'une petite révolution que les gens puissent s'exprimer aussi facilement grâce à la magie des carnets. Au début, les journalistes dénigraient le phénomène en disant qu'ils n'y avait rien là d'intéressant.
C'était vrai et faux...
Vrai parce qu'il n'y en avait pas beaucoup, et ceux qui existaient étaient en majorité insipides. Faux parce qu'il en existait des intéressants, dont ils n'ont pas parlé... et ne parleront jamais de toute façon.
Dès que j'ai commencé à écrire dans Qu'on se le dise!, j'ai vite compris qu'il y avait là un potentiel épouvantable. Je n'ai jamais perdu mon temps à écrire une lettre dans les journaux parce je sais qu'ils ne me publieront jamais. Et je sais très bien que je ne suis pas le seul dans cette situation. Le courrier des lecteurs dans les journaux, c'est une farce. Ce n'est pas vraiment un courrier des lecteurs mais plutôt le prolongement de la pensée du journal. Même Le Devoir, supposément indépendant, ne publie pas tous les textes qu'il reçoit...
Mais dans un carnet, il n'y a pas de censure. Et ton patron, le lecteur, il ne te paye pas. Mais si tu erres, il te le fera vite savoir. D'ailleurs que seraient les carnetiers sans leurs lecteurs ? C'est vrai que la plupart sont anonymes, ils ne se manifestent jamais. Mais ils sont là et s'ils y sont, c'est qu'ils aiment ce qu'ils lisent.
Pour revenir à la pensée qui débute ce billet, il y a plein de gens talentueux dans la société qui n'existent plus pour personne. Qui sait ? Peut-être que les carnets...
3 commentaire(s):
At 14 octobre 2006 à 18 h 13, Anonyme said…
C'est vrai et il faut le dire.
At 14 octobre 2006 à 20 h 58, André Bérard said…
Alors, disons-le!
At 14 octobre 2006 à 22 h 44, Guy Vandal said…
Qu'on se le dise... même si en rose!
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