Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

jeudi, février 8

Le point de presse...

J'aime ça observer les journalistes-politiciens, que voulez-vous ?
  • C'est confirmé. André Boisclair n'est pas présent.
  • Drainville arrive sur scène la tête basse. il ne la lève que quelques secondes plus tard.
  • Il est très sérieux. Il n'y a pas beaucoup d'enthousiasme dans ses premières phrases.
  • Il a confiance à André Boisclair parce que c'est un gars de sa génération, un jeune. C'est tout ! C'est vrai qu'à part être "jeune", Boisclair ne se démarque pas beaucoup.
  • Il nous dit pourquoi il croit à l'indépendance, mais à moi, il ne m'inspire pas confiance.
  • Il est relativement mal à l'aise. Visiblement qu'il n'a pas hâte à la période de questions...
  • L'offre est venue mardi après-midi...
  • Une proposition a été faite par Jacques Parizeau la semaine passée, à sa femme ???
  • Une boutade, c'est l'explication qu'il donne pour expliquer son conseil à André Boisclair d'être bon puisque l'entrevue sera diffusée 6 fois...
  • J'aimerais qu'on lui demande quelle était la proposition de Parizeau la semaine dernière...
  • Il dit que ça prend de la naiveté, de l'idéalisme, peut-être de la folie... et du courage.
  • Il nous suggère de revoir l'entrevue qu'il a donné à Boisclair. Je l'ai revu cette entrevue et elle ne m'a pas impressionné. Drainville faisait toujours semblant d'être un journaliste chevronné dans ses entrevues.
  • C'est à André Boisclair qu'il a annoncé qu'il ne serait pas candidat. Curieux...
  • On lui demande s'il en a pas mis un peu dans son entrevue.
  • Drainville a menti sur le fait qu'il a pris sa décision vendredi après-midi. Le journaliste Sébastien Bovet vient de confirmer à RDI que Drainville ne savait pas encore samedi matin, si c'était lui ou Sébastien Bovet qui ferait l'entrevue avec André Boisclair.
Cette histoire ne devrait pas empêcher Drainville de remporter la victoire dans Marie-Victorin, un chateau fort péquiste, mais elle nous en dit un peu plus sur le personnage.

Ce que je retiens de ce point de presse c'est que Parizeau a fait une offre à sa femme. Déja, que l'offre soit faite à sa femme, c'est un peu bizarre. Lors du point de presse, il dit qu'il a appelé André Boisclair vendredi après-midi pour lui dire qu'il refusait la première offre. Autrement dit, c'est Parizeau qui commence la négociation, mais c'est Boisclair qui reçoit la réponse finale. C'est vraiment pas clair. C'est peut-être un détail, mais ça reste un détail troublant.

Je retiens aussi le témoignage de Sébastien Bovet. Drainville était le patron de Bovet à Québec. Vendredi après-midi, Drainville a prévenu son journaliste qu'il se pouvait que ça soit lui qui fasse l'entrevue avec André Boisclair. Bovet a rajouté à peu près ceci; Nous nous sommes parlé au téléphone samedi matin et la décision n'était pas encore prise à savoir qui ferait l'entrevue.

Plus tard, lors d'une entrevue avec Dominique Poirier, il a justifié cette indécision en disant que le PQ aurait pu revenir avec une autre proposition. On ne parle plus ici de réflexion mais de véritable négociation. J'embarque, si vous me donnez ce que je veux...

Donc si c'est vrai qu'il a annoncé le jour avant, à Boisclair, qu'il refusait la première offre, ce n'est pas vrai que dès ce moment-là il redevenait journaliste, donc apte à mener l'entrevue avec Boisclair. Les négociations se poursuivaient, tout simplement. S'il a menti sur ce détail, a-t-il menti sur tout le reste ? Mon manque d'objectivité me fait croire que oui, définitivement.

Il ne respirait pas la joie de vivre et la sérénité cet après-midi l'ex-journaliste. Habituellement, quand on se lance dans un nouveau projet, on manifeste un certain enthousiasme. Je n'ai rien vu de tel. J'avais l'impression que c'était plus froid que dans un salon mortuaire.

Un dernier mot sur l'absence de Boisclair. L'excuse facile pour expliquer cette absence, c'est que Boisclair avait autre chose à faire. Je ne peux l'avaler celle-là. Un horaire, ça se planifie. Habituellement, un chef est très fier de présenter un candidat vedette...
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5 commentaire(s):

  • At 8 février 2007 à 15 h 55, Anonymous Anonyme said…

    Ouais... J'apprécie tes observations.

    Ce que j'ai vu dans Joliette est tout aussi troublant. Peu après le départ de Jonathan Valois "pour raisons familiales", l'annonce avait été faite que Richard Desjardins (pas le chanteur!) serait candidat. Ce dernier, dans le journal local, avait dit qu'après discussion avec sa femme et ses deux enfants, il était prêt à relever le défi et que Boisclair, il le connaissait bien.

    Puis, deux jours plus tard, sur le site du même journal, on disait que Desjardins ne serait pas candidat "parce que sa famille n'était pas prête!".

    Quelques jours plus tard, on annonce la venue de Claudine Harnois comme candidate à l'investiture, toujours dans Joliette. Femme d'affaires talentueuse et sympathique, c'était plein de bon sens. Deux jours plus tard, le journal (toujours le même) annonce le refus de Claudine Harnois "pour raisons familiales"!

    Puis quelques jours plus tard, on annonce que le "poulain" de Boisclair sera nul autre que Claude Duceppe, le frère de Gilles... Lui, en entrevue dans le journal a dit être fier de se porter candidat à l'investiture péquiste dans Joliette. Dans l'article on mentionnait que "c'est une décision familiale".

    On voit que la famille est importante dans Joliette! M'enfin, qu'est-ce que ce sera quand on sera rendu en campagne électorale... Bizarre tout ça...

     
  • At 8 février 2007 à 17 h 34, Blogger Guy Vandal said…

    J'ai déja travaillé indirectement avec Claudine Harnois. Je sais qu'elle a une bonne réputation.

    Je la pense assez intelligente pour avoir compris qu'avec Boisclair comme chef, c'était foutu.

     
  • At 8 février 2007 à 21 h 13, Blogger Belz said…

    Merci pour ces observations... Je ne suis pas certain que Drainville ait menti (il était incertain et il l'a avooué) mais c'est intéressant à lire.

     
  • At 9 février 2007 à 01 h 02, Anonymous Anonyme said…

    Moi je suis certain qu'il a mentit: http://www.ledevoir.com/2007/02/09/130475.html

    Ce qui est aussi troublant c'est que Radio-Can a affiché son poste le 31 janvier alors qu'il affirme avoir informé ses patrons le 6 février après la fameuse entrevue avec André Pasclair...

     
  • At 9 février 2007 à 07 h 21, Blogger Guy Vandal said…

    Ce qui est aussi troublant c'est que Radio-Can a affiché son poste le 31 janvier

    J'aimerais bien avoir des détails sur cette information. Des sources disons...

     

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