Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

jeudi, octobre 4

Avant le goudron et les plumes...

Ça fait quelques jours que je la "mijote" celle-là. L'invité a déjà été "prestigieux", mais là, il perd un peu de prestance à chacune de ses respirations...

Guy Vandal: Salut Stéphane, comment ça va... sale con ?
Stéphane Dion: Suis-je vraiment obligé de subir ce supplice ? Ne suis-je déjà pas assez dans la gadoue ? Je mériterais un petit répit, ne trouves-tu pas ?

G.V.: Ben non Stéphane. Il faut battre le fer quand il est encore chaud, apparemment...
S.D.: Moi, un modèle de vertu, un intellectuel comme il ne s'en fait plus, je répète que je ne mérite pas ça. Je promet à tous les Canadiens et à toutes les Canadiennes que je me défendrai. Je ne laisserai pas un carnetier, en mal de publicité, détruire ce qui me reste de réputation.

G.V.: Bon, cesse de pleurnicher et explique nous, plutôt, pourquoi ça va si mal pour toi...
S.D.: Je le sais, mais je ne peux me rendre à l'évidence. Je suis piégé par mon statut d'intellectuel. On m'a beaucoup encensé lors d'une certaine conférence sur l'environnement et ça m'a monté à la tête. Mais là, la dégringolade est spectaculaire...

G.V.: Bon Stéphane, avoue... ça fait longtemps que tu as la tête enflée. Tu jouissais comme un lapin, dans le "bain" de Jean Chrétien...
S.D.: T'as pas le droit de t'en prendre à ce crétin, à un moment où celui-ci lutte pour sa survie.

G.V.: Stéphane, Chrétien ne lutte pas pour sa survie, ils lui ont fait des pontages et tout porte à croire qu'il ne s'éteindra pas de sitôt. Pourquoi tu dis que c'est un crétin ?
S.D.: C'est pas moi Jean. C'est ce criss de carnetier...

G.V.: Hé Stéphane, tu viens de dire un juron. Est-ce que c'est la première fois ?
S.D.: Vu que t'es pas lu, je vais te faire une confidence. Je sacre allègrement, ce que je n'avais jamais fait auparavant, uniquement depuis que je suis devenu le chef du PLC. Et celui à qui j'en veux le plus... c'est à moi-même. Pourquoi me suis-je embarqué dans cette galère ?

G.V.: T'avais pas vu, sale con, que la galère prenait l'eau ?
S.D.: Je ne suis pas un sale con. Intellectuel, oui... mais pas sale con.

G.V.: Des fois, comme dans ton cas, c'est pareil Stéphane. Il faudra te rendre à l'évidence. Ceci étant, avoue que de nommer Carroll comme D.G. de ton parti, ce n'est pas le geste le plus brillant que tu auras posé, depuis qu'ils t'ont nommé calife.
S.D.: M. Carroll est une très bonne personne. Nous sommes vraiment sur la même longueur d'onde au sujet de la place des francophones au pays. On les aime bien quand on a besoin de leurs votes, mais pour le reste, ils nous font chier en tabarnak.

G.V.: Et pourquoi donc, ils vous font chier en tabarnak ?
S.D.: Parce qu'on a absolument besoin d'eux pour former le gouvernement. Sauf qu'ils sont de moins en moins naïfs, on l'a clairement constaté lors des dernières partielles. Et là, à cause de ces traitres, je suis dans la "marde" par dessus la tête.

G.V.: Je dois te dire Stéphane que je suis très content de tout ce qui t'arrives. J'ai toujours trouvé que tu étais beaucoup trop hautain pour faire de la politique. J'ai toujours trouvé que quelqu'un d'hautain était, aussi, quelqu'un de méprisant. Et méprisant tu l'auras été suffisamment envers les francophones durant ta carrière. Ils ne sont peut-être pas "intellectuels" comme toi, mais ils réfléchissent pareil...
S.D.: Bon, on tombe dans la psychanalyse maintenant ?

G.V.: Ça faisait longtemps que je le pensais... Dis, est-ce qu'il te restes des amis Stéphane ?
S.D.: Non. Il ne me reste que le mépris. Moi qui me croyait d'une importance capitale. Moi qui pensais que le Canada n'arriverait jamais à rien sans moi. Moi qui pensais être la huitième merveille du monde...

G.V.: Tu sembles dépressif Stéphane. Ne devrais-tu pas consulter ?
S.D.: J'avoue, une chance, t'es pas lu, que c'est la confusion totale dans ma tête présentement. Il n'y aura pas de lumière au bout du tunnel. Je suis fait à l'os. Ma seule chance, c'est d'appuyer Harper lors du prochain discours du trône. Par contre, si je l'appuie... je ne fais que prolonger le supplice. Je n'ai aucune chance. Je me rend compte, trop tard, que je n'ai absolument pas les compétences pour occuper un poste aussi "prestigieux". Non mais chef du PLC, j'en bavais...

G.V.: Ce que j'aime de mes "invités", c'est leur franchise. Je te trouve très réaliste...
S.D.: Mélange pas les choses, c'est le Stéphane Dion virtuel qui se dévoile, pas le réel. Ici, je suis piégé... tu me fais dire n'importe quoi.

G.V.: J'ai une question qui me chicote un peu Stéphane. T'as l'air vraiment constipé dans la vie de tous les jours. Je me demande si tu as déjà eu un orgasme ?
S.D.: Si un orgasme c'est de tâcher ses caleçons, oui j'en ai eu un quand Chrétien m'a nommé ministre pour la première fois.

G.V.: On t'as beaucoup encensé lors d'une certaine conférence sur l'environnement et ça t'as donné envie de "surfer" jusqu'à adopter la couleur verte lors du congrès qui devait couronner l'un d'entre vous. Ton coup de marketing était superbe. Tu as réussi à berner la majorité des libéraux. Si c'était à refaire, adopterais-tu la même stratégie ?
S.D.: Sois pas con. Si c'était à refaire, je ne me présenterais pas. T'as pas une petite idée de la torture que je vis ?

G.V.: Oui, oui, je sais. Je ne fais que tourner le fer dans la plaie.
S.D.: T'es rien qu'un hostie d'écoeurant. On devrait t'enfermer...

Stéphane est maintenant attaché. C'est qu'il devenait violent...

G.V.: C'est pas facile de voir la vérité en face, n'est-ce pas Stéphane ?
S.D.: Si j'étais intelligent, je démissionnerais. Mais j'ai encore espoir. Faut être con n'est-ce pas ?

G.V.: C'est ce que je pense aussi. T'as l'intention de faire quoi quand tes "confrères" t'auront définitivement mis dehors du parti ?
S.D.: M'exiler... ou devenir ambassadeur au Danemark, si le poste est disponible.

G.V.: C'est vrai que dans ce pays, on ne fait pas de chichis avec ça les ambassadeurs canadiens.
S.D.: Je pourrais aussi semer la démocratie en Afghanistan et en Irak. Ces deux pays ont tellement besoin de moi. Le Canada aussi, mais ces tarés, pauvres habitants, ne s'en rendent pas compte. Je suis un génie incompris.

G.V.: Moi je dirais... hautain trop compris. C'est pour ça que ça va si mal pour toi.
S.D.: Bon, ça va faire. Détache-moi et laisse-moi partir.

G.V.: Non sans te réitérer que je suis extrêmement content de ce qui t'arrives.
S.D.: :($!"/$%?&*:((-):((*(?%$/""/...

G.V.: Eh... calme-toi, sinon j'te détache pas...
@

3 commentaire(s):

  • At 4 octobre 2007 à 14 h 21, Anonymous Anonyme said…

    hahaha Je crois qu'on a tous rêvé d'attacher Stéphane Dion (ou quelqu'un d'autre...) Pour le brasser un peu. Bah, au moins il nous reste le fantasme et quelqu'un comme toi pour le mettre en mots!

     
  • At 4 octobre 2007 à 21 h 51, Anonymous Anonyme said…

    Perso, je n'ai jamais rêvé de l'attacher. Laissons-le donc en liberté... Il est tellement habile qu'il se trouvera bien un moyen de se mortifier!

    Laissons parler la plèbe. Les médias se chargeront du reste (Dion ça entre nous, naturellement).

     
  • At 5 octobre 2007 à 08 h 57, Blogger Zoreilles said…

    Il semble y avoir une certaine convergence d'idées autour de Stéphane Dion. Ses jours sont comptés, détache-le donc, Guy et donne-lui assez de corde pour...

    ;o)

    P.S.: De la manière que tu le présentes, il m'a semblé plus sympathique que d'habitude. Pas normal, hein?

     

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