Conversation...
J'ai peu de lecteurs, je m'en fous, ceux que j'ai, sont d'une qualité exceptionnelle...
Et là, je voudrais vous dire que je me sens un peu coupable de vous délaisser, sachant que ceux parmi vous qui me lisez depuis longtemps, doivent être déçus de ma fréquence de publication. Il fût un époque où je publiais au moins une fois par jour. Il fût un temps où j'étais un tantinet, beaucoup plus prolifique.
Bon, C'est dit...
Je ne commente presque plus l'actualité, même si c'est aussi, sinon plus, débile que quand j'y mettais beaucoup d'effort. C'est juste de la redondance. Vraiment. Vous n'êtes pas convaincu? Lisez ce texte...
Je continue de suivre quand même l'actualité, ou en tout cas, ce qu'on nous propose. C'est tellement de la marde, que ça me coupe la parole. Je sais que peu importe ce que j'écrirais, ce serait du radotage. Je commence des textes, et je ne les fini pas.
Il y a une vie après l'actualité. Et à Radisson, comme partout où le monde se parle, la vie peut être crissement trippante...
Moi et Valérie, de ce temps là, avons des conversations géniales. Quelle grande dame, et elle n'a que 18 ans. J'ai aussi une nouvelle lectrice, j'espère qu'elle se reconnaitra. Elle m'a dit qu'elle regrettait de ne pas avoir su avant que j'écrivais dans un carnet. C'est un ostie de beau cadeau. Il faut qu'elle le sache, il faut que je vous dise, c'est tellement trippant à entendre!
Y'a mon ami Esperanza qui voudrait que je vous parle de notre ciné-parc. Bon, je ne l'ai pas encore visité, mais oui, c'est toujours le même film, des ours qui tentent de se régaler, dans le dépotoir de la municipalité. Et y'a du monde à Radisson qui aiment tellement les observer, qu'ils appellent ça leur ciné-parc. Le "ciné-parc" est à 30 km de Radisson. Y faut aimer les "petites bêtes", avouez. C'est quand même, 60 km, aller-retour!
Et chez les carnetiers...
Là, je dois avouer que j'en arrache. Depuis que je suis à Radisson, j'en lis moins de 10, régulièrement, je commente toujours les mêmes, moins de cinq. Certains ont arrêté de me lire, à cause de ça. Vous savez quoi? Je m'en calisse.
En fait écrire, c'est me faire plaisir. Tant mieux si vous aimez ça. Quand vous me le dites, c'est bien certain que ça me fait un énorme bien, mais je n'attends rien. Ça doit être pour ça que chaque fois, ça me rends vraiment joyeux. Merci encore, toi là, dans le corridor, oui, oui, la même que j'ai cité plus haut...
Pis ben bon, allez, bonne semaine, comme dirait le riche à lunette...
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Et là, je voudrais vous dire que je me sens un peu coupable de vous délaisser, sachant que ceux parmi vous qui me lisez depuis longtemps, doivent être déçus de ma fréquence de publication. Il fût un époque où je publiais au moins une fois par jour. Il fût un temps où j'étais un tantinet, beaucoup plus prolifique.
Bon, C'est dit...
Je ne commente presque plus l'actualité, même si c'est aussi, sinon plus, débile que quand j'y mettais beaucoup d'effort. C'est juste de la redondance. Vraiment. Vous n'êtes pas convaincu? Lisez ce texte...
Je continue de suivre quand même l'actualité, ou en tout cas, ce qu'on nous propose. C'est tellement de la marde, que ça me coupe la parole. Je sais que peu importe ce que j'écrirais, ce serait du radotage. Je commence des textes, et je ne les fini pas.
Il y a une vie après l'actualité. Et à Radisson, comme partout où le monde se parle, la vie peut être crissement trippante...
Moi et Valérie, de ce temps là, avons des conversations géniales. Quelle grande dame, et elle n'a que 18 ans. J'ai aussi une nouvelle lectrice, j'espère qu'elle se reconnaitra. Elle m'a dit qu'elle regrettait de ne pas avoir su avant que j'écrivais dans un carnet. C'est un ostie de beau cadeau. Il faut qu'elle le sache, il faut que je vous dise, c'est tellement trippant à entendre!
Y'a mon ami Esperanza qui voudrait que je vous parle de notre ciné-parc. Bon, je ne l'ai pas encore visité, mais oui, c'est toujours le même film, des ours qui tentent de se régaler, dans le dépotoir de la municipalité. Et y'a du monde à Radisson qui aiment tellement les observer, qu'ils appellent ça leur ciné-parc. Le "ciné-parc" est à 30 km de Radisson. Y faut aimer les "petites bêtes", avouez. C'est quand même, 60 km, aller-retour!
Et chez les carnetiers...
Là, je dois avouer que j'en arrache. Depuis que je suis à Radisson, j'en lis moins de 10, régulièrement, je commente toujours les mêmes, moins de cinq. Certains ont arrêté de me lire, à cause de ça. Vous savez quoi? Je m'en calisse.
En fait écrire, c'est me faire plaisir. Tant mieux si vous aimez ça. Quand vous me le dites, c'est bien certain que ça me fait un énorme bien, mais je n'attends rien. Ça doit être pour ça que chaque fois, ça me rends vraiment joyeux. Merci encore, toi là, dans le corridor, oui, oui, la même que j'ai cité plus haut...
Pis ben bon, allez, bonne semaine, comme dirait le riche à lunette...
Publié par Guy Vandal @ 1:26 a.m.
10 commentaire(s):
At 9 juin 2008 à 07 h 38,
Anonyme said…
C'est l'air du Nord qui te rend sage !!
S'informer, oui, c'est important. Il s'agit d'avoir quelques bonnes sources. Mais suivre l'actualité, surtout à la télévision, perte de temps, à moins de vouloir se divertir. Je me rends compte que moins je regarde la télé, mieux je me sens.
At 9 juin 2008 à 07 h 43,
Zoreilles said…
Il ne faut pas te taper dessus, Guy, pour n'écrire pas si souvent qu'avant (c'est aussi mon cas!...) et pour t'intéresser moins à l'actualité, qui est, comme on le sait tous, absolument... j'ai pas de mot... Je dirais même que c'est plutôt un signe de bonne santé!
Moi, j'aime tellement quand tu nous parles de Radisson, du ciné-parc, des gens que tu côtoies, des phénomènes qui se passent dans un village du Nord, dans une épicerie, un restaurant, un party de cuillères, etc., c'est 1000 fois plus intéressant que ce qu'on nous raconte dans les médias et qui est analysé sous tous les angles par ces mêmes médias traditionnels.
Ce que tu nous racontes, c'est la vie, la VRAIE vie, à TA manière, avec TON regard, TON énergie à toi. J'aime encore plus te lire depuis que t'es à Radisson. Peut-être parce que je te sens plus heureux, beaucoup plus heureux...
At 9 juin 2008 à 10 h 33,
André Bérard said…
S'intéresser à l'actualité, implique de trier dans la masse d'information et isoler ce qui est signifiant pour chacun de nous. Le meurtre commis à Kuala Lumpur n'a aucun sens pour moi. S'exposer quotidiennement aux actualités, sans trier, équivaut à avaler un poison qui finit par tuer à petit feu. Tuer l'espoir, tuer la joie de vivre, tuer les élans qui nous poussent à agir, mais qui sont anéantis par un sentiment d'impuissance qui nous rend apathiques.
Mes bien chers frères, «trions» ensemble!
At 9 juin 2008 à 12 h 41,
Anonyme said…
Encore faudrait-il avoir de quoi trier!
Parfois, je cherche, mais il n'y a simplement rien à trier...
At 9 juin 2008 à 13 h 39,
Guy Vandal said…
Henri: Il n'y a pas si longtemps, la télé était toujours ouverte, quand je naviguais sur internet. J'écoutais RDI, espérant apprendre quelque chose d'intéressant.
Maintenant, elle est plus souvent qu'autrement fermée, même que si quelqu'un la veut...
Zoreilles: Un signe de bonne santé tu dis? Je commence à le croire...
T'aimes ça quand je parle de Radisson? C'est noté. Et t'as raison, je suis beaucoup plus heureux. Et pis là, je m'en vais cuisiner les petites truites que Valérie vient tout juste de m'apporter. Mmmm... :o)
André: Criss que t'as raison. S'exposer sans trier, ça tue. Ça tue lentement, mais sûrement. Je me suis revu à Montréal en lisant ton commentaire.
Et je trouve que c'est une bonne idée de vouloir trier ensemble. C'est là que je mets tous mes espoirs!
Esperanza: C'est vrai que souvent, il n'y a rien à trier. Mais...
At 9 juin 2008 à 17 h 08,
Anonyme said…
Comme Zoreilles a dit exactement ce que j'aurais voulu écrire ( elle n'écoute pas seulement bien, je crois qu'elle lit aussi la pensée à distance...), je n'ajoute rien d'autre que, moi aussi J'ADORE les anecdotes Radissoniennes ( si ça se dit ), et j'imagine la scène dans ma tête, comme si j'y étais !
Des gens qui ont un prénom, une personnalité, et non des numéros dans la foule; qui s'intéressent aux autres, parce que chacun est précieux dans une petite communauté.
C'est ce bonheur-là qui se sent dans tes textes.
At 10 juin 2008 à 12 h 53,
Anonyme said…
Merci Ti-Guy, la phrase est courte à mon sujet mais elle est si touchante, merci encore...
J'adore nos conversations =)
Je t'aime !
Val
At 10 juin 2008 à 14 h 38,
Guy Vandal said…
Lise: Toi aussi t'aimes les anecdotes Radissoniennes? Tu sens du bonheur dans mes textes? Ben merci de me le dire.
C'est vrai qu'ici les gens ne sont pas des numéros, c'est génial!
Valérie: Très chère Valérie, c'est vrai que la phrase est courte, tant mieux si elle te touche, je le pense vraiment, que veux-tu?
Des fois les mots, c'est pas nécessaire d'en avoir trop.
Et puis, merci de m'aimer. C'est précieux ça!
P.S. Gens de Radisson qui lisez ce carnet, partez pas de rumeur. Moi et Val, c'est juste une criss de belle amitié. ;o)
At 12 juin 2008 à 13 h 15,
Frédéric Pauzé said…
Quand tu dis que des gens ont arrêté de te lire parce que tu ne les commentais plus ?? C'est où le liens. ?
Faut-il lire ce qu'on aime lire, ou ceux qui aiment nous lire/commenter ?
Personnellement, le flot de commentaire n'influence pas la qualité du texte écrit.
At 12 juin 2008 à 19 h 33,
Guy Vandal said…
Fred: Là, t'en demandes pas mal...
T'auras pas les liens, parce que c'est pas grave, mais tu poses de bonnes questions.
Est-ce qu'il faut être lu, absolument, je ne pense pas. Sauf que certains blogueurs, commentent n'importe quoi, et n'importe comment, pour s'attirer des visiteurs.
Et ça marche, mais c'est nul à chier!
P.S. Ce Fred que vous ne connaissez pas tous, moi je le connais depuis quelques années. Fred est un excellent carnetier, il est tout jeune, 21 ans, pfff, et il s'améliore tout le temps.
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