Et on le paye pour ça...

Le scribe de blogueur signe un texte aujourd'hui dans sa feuille de choux. Son introduction est hallucinante...

« Un lecteur particulièrement pompé par ma chronique de samedi sur l'interdiction de fumer dans les bars et restos a sorti les gros mots: «Ce que vous écrivez ne fait qu'attiser la haine qui se développe entre les fumeurs et les non-fumeurs, vous avez le droit de ne pas nous aimer mais de là à dire qu'on» PUE «dans un journal est à mon avis très grave...»

Il y a une haine qui se développe entre les fumeurs et les non-fumeurs, sérieux?

De la haine? Vraiment?

Cela m'a inquiété...

C'est un sentiment néfaste pour l'Homme et surtout pour son prochain, la haine. On parle de Milosevic, ici, on parle du KKK, on parle de Radio Mille Collines...

Je ne pense pas que ça soit la majorité mais oui, certains non-fumeurs haissent les fumeurs. Je sais de quoi je parle, je fume dehors. Et même si je fais attention de ne pas envoyer ma fumée dans la face des autres... j'ai quand même droit à des regards haineux.

J'ai déja écrit que Lagacé pensait qu'il était un journaliste. Il nous le prouve dans sa chronique d'aujourd'hui. Après avoir rapproché le commentaire de son lecteur de Milosevic et du KKK... il interroge un restaurateur pour savoir s'il y a haine entre fumeurs et non-fumeurs. Un restaurateur...

Dring, dring, j'appelle au Il Piatto della Lonna, c'est un resto italien, sur Saint-Laurent. Le boss, Dominic, est assez bien placé pour voir fumeurs et non-fumeurs interagir, entre deux plats d'osso buco et de gnocchi al salmone.

- Y a de la haine dans ton resto, Dom?

Se faire ploguer ainsi par Patrick Lagacé, dans le Journal de Montréal, apportera sûrement de l'eau au moulin de ce restaurateur mais franchement, non seulement c'est complètement débile de comparer le ressentiment des non-fumeurs à Milosevic ou le KKK (je ne connais pas la radio qu'il mentionne), mais ça l'est encore plus d'interroger un restaurateur pour démontrer sa "théorie".

Évidemment qu'un texte commencé de cette façon ne peut mener qu'à de la poésie journalistique. C'est le cas. Lisez-le. Nuovo aura été un des premiers à faire évoluer le genre, mais le scribe de blogueur n'a rien à lui envier. Il essaie de faire semblant d'être un as-reporter parce que ses patrons lui donnent les topos de Jean Lapierre et des cols bleus, mais ça ne réussi pas. Il sera toujours un scribe de blogueur, vendeur de journaux... et plogueur de resto's.

Dans les deux premiers billets que j'ai publié dans ce carnet, j'explique clairement que je serai intraitable pour ceux qui ont envahi le monde des blogues. Lagacé étant un des plus actif, je me promet de ne jamais le manquer quand l'occasion se présentera. Je m'acharnerai tant que ces gens n'auront pas la politesse de parler de nous de temps en temps. Et pas en nous méprisant.

Parce qu'après nous avoir méprisé, les médias essaient maintenant de nous écraser. Et Lagacé n'est qu'un des porte-paroles de ces médias... Ce blogueur est l'exemple parfait du type qui dit des niaiseries gigantesques quand il parle des médias. (...) le gars est trop aveuglé par les théories du complot... (...) C'est juste qu'il symbolise toutes les nounouneries qui se disent sur les journalistes et les médias.

Les niaiseries et nounouneries gigantesques aujourd'hui, on les aura lu à la page deux du Journal de Montréal. Et elles étaient signés, Patrick Lagacé.

Qu'on se le dise !

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