Découragés des baillons ? Ne lisez pas ce billet...

Oui je sais. Le pantin impose encore le baillon..., ça vous fait chier, moi aussi. Mais bon histoire de tourner le fer dans la plaie, imaginez-vous le PQ à la même place...

Sachant que vous savez que Boisclair recrute certains de ses conseillers à l'IEDM ?!?

Je sais que ça fait rabat-joie d'en parler pendant cet autre accroc à la démocratie signé Charest mais, le PQ avait un Conseil national en fin de semaine à St-Hyacinthe. Et je pense qu'il n'y a pas beaucoup à espérer de la nouvelle étoile boisclairienne, ni de ce parti moribond. Charest s'est fait élire et il n'a respecté à peu près aucunes de ses promesses.

On s'en souvient, j'espère...

La campagne électorale prévue à l'automne, je doute, n'est pas encore commencée mais Boisclair se lance déja dans les grandes dépenses... Quitte à devoir augmenter la dette, le Parti québécois fera tomber la manne sur le réseau de l'éducation, en particulier sur les universités affamées par le gel des frais de scolarité.

Sauf que vous avez probablement lu ou entendu la nouvelle hier, Boisclair ne sait pas encore comment ses promesses vont coûter. «D'abord, on n'est pas en campagne électorale et je ne connais pas l'état des lieux et des finances du gouvernement». Il attend de voir dans quel état sera les finances de la province avant de dire comment il procèdera... et il attend aussi le résultat des négociations sur la péréquation entre Charest et Harper. Il ne connait pas l'état des lieux mais au diable les dépenses, soyons un bon gouvernement.

On la connait pourtant la "maxime". Les finances publiques sont dans le trou, on ne peut pas réaliser nos promesses. C'est l'OMC qui donne les trucs, et celui-là marche toujours.

Si vous vous rappelez bien, durant la campagne au leadership du PQ, Boisclair promettait de parler beaucoup de souveraineté, autant que Mulroney du libre-échange... De toute la fin de semaine, le PQ n'a pas parlé du prochain référendum. M. Boisclair n'a même pas prononcé le mot. «On veut plus qu'un référendum», a-t-il dit, agacé, avant de passer en anglais... Source

Agacé... déja ?

Bon le fer est bien tourné ? On le chauffe maintenant...

Le PQ se targue depuis trop longtemps d'être le seul parti véritablement souverainiste au Québec. Selon le discours de certains, voter pour un autre parti que le PQ est une aberration quand on est le moindrement indépendantiste. Elle est là l'épouvantable fumisterie et Jean-Pierre Charbonneau, un vieux, nous l'a définitivement prouvé hier...

« Le député péquiste Jean-Pierre Charbonneau met un bémol sur l'accession rapide des Québécois à la souveraineté. Dans une entrevue au Devoir, le député de Borduas suggère plutôt une vaste consultation non partisane auprès des citoyens sur la question nationale... » Source.

Non mais sérieusement... C'est quoi l'article numéro UN du programme du PQ, sinon l'indépendance du Québec ? Il me semble que nous sommes plusieurs à croire que l'indépendance du Québec est absolument nécessaire et qu'il faut vendre le projet aux Québécois. Et voilà que Charbonneau parle maintenant de vendre un autre projet, consulter la population.

On se paye vraiment notre tête dans ce parti. Prévenez vos amis. Une souveraineté diluée, cela ferait-il votre affaire ? Il ajoute même que les membres du PQ doivent aussi envisager que cet exercice démocratique ne conduise pas nécessairement à un référendum sur la souveraineté, mais débouche plutôt sur la voie autonomiste, si c'est le souhait de la majorité.

C'est Mario Dumont qui va être content. Il s'est trouvé un ami !

Devant tant de fumisterie, ne nous étonnons pas de voir la "démocratie" réélire le gouvernement Charest lors de la prochaine élection.

S'cusez-la...

P.S. Mon carnet anti-Boisclair devient de plus en plus pertinent. Rappelez-vous que j'écrivais que Boisclair était un dangereux fumiste. Je le pense encore et j'ajouterais, lui et tous les dirigeants de son parti. Ça mériterait presque une enquête publique !

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