Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

mardi, octobre 9

Près de chez-vous...

Non, non, ne riez pas... c'est relayé par le Devoir. À la Une, en plus !

« Al-Qaïda considère l'industrie pétrolière du Canada comme une cible légitime d'attaque terroriste, selon des documents du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) dont Le Devoir a obtenu copie. «Al-Qaïda a inscrit le Canada sur sa liste des pays producteurs de pétrole et sur sa liste des cibles possibles», affirment ces documents caviardés (censurés). »

Il est chanceux le Devoir. Il a obtenu copie de documents émanant du S.C.R.S. Mais le Service canadien de renseignement de la sécurité, est-on bien certain, au Devoir, que ce n'est pas tout simplement un autre véhicule propagandiste au service du néo-libéralisme ?

Il y a un passage assez farfelu dans le texte, un passage qui ne soulève aucune question chez l'auteur... L'ajout récent du Canada, du Mexique et du Venezuela à la liste des cibles potentielles découle d'un constat fait par la nébuleuse terroriste: à long terme, les États-Unis pourraient réduire leur dépendance au pétrole du Moyen-Orient ou même s'en passer complètement grâce à l'apport de leurs voisins immédiats.

C'est que le Venezuela, contrairement au Mexique et au Canada, n'est pas nécessairement "ami" avec les États-Unis. Même que...

Que le Devoir relaie ce genre d'information douteuse à la Une, ça en dit long. Le Devoir n'est pas nécessairement un mauvais journal, mais dans ce cas, on aurait aimé qu'il soit un peu plus, disons, critique.
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2 commentaire(s):

  • At 9 octobre 2007 à 16 h 33, Anonymous Anonyme said…

    Ça laisse perplexe quoi que ces supposés terrioristes ne sont pas de génies non plus.

    Toujours est-il que le Vénezuela vend déjà pas mal de pétrole aux USA non?

    Accent Grave

     
  • At 9 octobre 2007 à 18 h 10, Blogger Guy Vandal said…

    @ Accent Grave: Oui le Venezuela vend beaucoup de pétrole aux USA, mais ça "brasse" là-bas, ça pourrait changer.

    Parce que Chavez n'aime pas, ni Bush, ni les USA...

     

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