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jeudi, janvier 24

Le carnetier de l'année 2007. Épilogue...!

J'ai "voyagé" beaucoup en faisant la rétrospective du carnet Blogue-Notes. Dans mes rêves, surtout...

Parce que oui, je suis un rêveur. Et depuis que je sais qu'un simple citoyen peut donner son avis librement, dans un blogue, et être lu dans le monde entier, je rêve plus. J'imagine des scénarios. On peut se servir des blogues pour raconter des insignifiances, on peut aussi s'en servir pour informer et/ou faire réfléchir nos concitoyens. À ce moment-là, on devient un carnet... toujours dans ma tête.

Quand j'ai commencé cette rétrospective, c'était avec l'idée que André Bérard était "mon" carnetier de l'année. Je trouvais qu'il avait fait un travail extraordinaire en 2007, qu'il fallait le souligner. Sauf qu'en faisant sa rétrospective, je me suis rendu compte que j'avais fait une erreur majeur. Monsieur André Bérard n'est pas seulement le Carnetier de l'année 2007, mais aussi le Journaliste de l'année 2007.

Bon, peut-être que la Fédération professionnelle des journalistes du Québec ne soulignera pas son travail(1). Pourtant, "Rigueur, indépendance et équité au service du public", le "sloganne" qu'on peut lire sur la page d'accueil du site de la FPJQ, c'est exactement ce qu'aura démontré André Bérard, en cette année 2007. Pour faire du journalisme d'enquête comme il l'aura fait, il faut être d'une intégrité exemplaire. Il faut être courageux. Il faut être audacieux. André aura été tout ça... et plus encore. Quand il cliquait sur "Publier le message", il n'avait droit à aucune erreur. Quand t'as une firme de relation publique et des avocats qui n'attendent que ta plus petite "gaffe", t'as intérêt à connaître tes dossier.

Héhé... il les connaissait ses dossiers!

J'ai travaillé très fort sur cette rétrospective mais, c'est probablement ce que j'aurai fait de plus fascinant depuis que j'écris sur le web. De suivre au jour le jour, presque, un formidable journaliste, c'est la réalisation d'un rêve. Le métier de journalisme me passionne, vraiment. Je suis très critique, mais quand c'est bien exercé, comme l'ont fait André et Accès en 2007, ça me jette à terre, ça me fascine.

Peut-être ne le savez-vous pas ? Au départ André n'était pas journaliste, il était carnetier, un très bon carnetier. Assez bon pour qu'un vrai journal indépendant et un rédacteur en chef compétent lui offre une opportunité, écrire dans le journal Accès. Je sais, parce que je suis sa "carrière" depuis longtemps, qu'André n'aurait jamais accepté l'offre de Accès, s'il n'avait pas eu entière liberté d'expression.

J'ai eu ma première conversation téléphonique avec lui, un peu après que j'aie commencé cette rétrospective. Première impression, j'ai aimé le son de sa voix. Une voix d'un honnête homme. On s'est parlé souvent depuis, et j'ai adoré chacune de nos conversations. Quel bonhomme allumé.

André Bérard est une richesse naturelle, typiquement québécoise. J'en met pas trop. Il a inventé le journalisme civique, ce qui n'est pas rien..., et il n'a pas l'intention de s'asseoir sur ses lauriers. C'est une sacrée bonne nouvelle, car il est un exemple. Un exemple que dans la carnetosphère, tout est possible. Un exemple que David peut gagner contre Goliath, avec un simple carnet.

Oh, le travail n'est pas terminé. Mais André est sur la bonne voie... et il ne dérogera pas!

1- Peut-être qu'on parlera de lui dans Le trente, une revue pas connue, qui gagnerait à l'être, mais bon.
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5 commentaire(s):

  • At 24 janvier 2008 à 08 h 27, Blogger André Bérard said…

    Guy,

    Je n'ose plus dire merci, car je commence à sonner comme Céline ;-) Je tiens cependant à souligner que je n'ai pas INVENTÉ le journalisme civique. Il existe aux É.-U. le Pew center for civic journalism qui se consacre à ce type de journalisme. J'avoue qu'ici, au Québec, ce courant se heurte à une résistance. Beaucoup de journalistes sont frileux (certains souffrent même d'hypothermie journalistique). Le monde du journalisme est, à mon avis, en mutation sous la poussée des
    possibilités offertes par les nouveaux médias. Tout changement provoque des bouleversements dans l'univers qu'il secoue.

    J'ajoute ton épilogue à cette épopée sur le journalisme dont tu es l'auteur.

     
  • At 24 janvier 2008 à 10 h 50, Blogger Guy Vandal said…

    André,

    Bon d'accord, tu ne l'as pas inventé, tu l'as importé. Tu es, si je ne m'abuse, un des premiers à le faire au Québec. Est-ce que je me trompe encore ?

     
  • At 24 janvier 2008 à 11 h 51, Blogger André Bérard said…

    Importer? Peut-être. Difficile de savoir qui, au fond de sa région, fait le même boulot. J'ai entendu parler d'un carnetier de Radisson qui croit beaucoup au journalisme civique et qui travaille sans compter pour le promouvoir. ;-)

     
  • At 24 janvier 2008 à 14 h 43, Blogger Zoreilles said…

    Les gars, je vous écoute et je me dis :

    ;o)

     
  • At 25 janvier 2008 à 03 h 37, Blogger Guy Vandal said…

    André: Le p'tit criss, tu veux dire?

    Zoreilles: Un câlin avec ça ? Pour emporter? Ou pour consommer sur place?

    ;0)

     

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