De les potins de Radisson...
C'est pas mort ici, contrairement aux apparences...
Je suis un peu déçu de mon dernier texte...
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Je suis un peu déçu de mon dernier texte...
- Ils ont foutu à la porte le jeune criss de blanc-bec, au resto où je travaillais. J'aurais fêté la chose, si on ne m'avait pas crissé dehors avant..
- Ce jeune criss de blanc-bec était d'une jalousie extrème. Je ne juge pas, mais... je constate que c'est un méchant problème. J'avais jamais observé la chose d'aussi près...
- Il y a 175 hommes pour une femme ici, dixit mon ex-patron, qui exagère toujours un peu!!!
- Qui dit village, dit memérage. C'est vraiment un genre de forfait tout inclus. Certains prennent ça plus au sérieux que moi. M.D., l'ex-redevenu, dit qu'ici, la vie privée, t'oublies ça, t'en a pas. C'est vraiment vrai!
- L'hiver à Radisson, cette année en tout cas, c'est vraiment moins pire que tout ce qu'on pourrait raconter.
- Moins 20 ici, c'est confortable. Moins 25, moins trente, moins trente-cinq, ça s'endure facile aussi, à condition d'être bien vêtu.
- C'est quand même fascinant Radisson. Un village de 350 habitants, mais des habitants en transit. Un Radissonien, blanc, quelqu'un qui est né ici, je n'en ai pas encore rencontré. Je pense que ça n'existe pas.
Publié par Guy Vandal @ 2:01 a.m.
4 commentaire(s):
At 21 février 2008 à 10 h 05,
Zoreilles said…
C'est beau ce que tu racontes de Radisson... Je sais que c'est vrai, pour avoir vécu les débuts d'une ville minière dans la région Nord-du-Québec. Matagami... Juste d'évoquer ce nom, ça me rend nostalgique et heureuse en même temps. C'est plus au sud que chez toi, Matagami, on dirait presque l'Abitibi mais en 1964, tout le monde y était en transit, personne n'était né là-bas.
Des villes jeunes, taillées à la hache, à même la forêt, les rivières et le roc, inventées par des aventuriers à l'âme fière, où tout reste encore à faire, ça fait étrange comme endroit pour vivre mais le ciel est propre, tu as raison et la nature y est presque intacte, la main de l'homme n'y a pas beaucoup mis le pied, ça se ressent.
Bien sûr, tout le monde se connaît, se parle et se côtoie, ça fait très « famille » avec tout ce que ça comporte de splendeurs et de misères.
Mais on a de l'espace pour penser et pour vivre... rien qu'en masse.
At 21 février 2008 à 15 h 22,
gaétan said…
J'aime bien ton ''ici le ciel est plus propre''.... ajouté à l'éclipse lunaire c'est presque poétique. C'est bon l'air de Radisson ;-)))
At 22 février 2008 à 00 h 36,
Guy Vandal said…
Zoreilles: Matagami? Bof, c'est juste à 600 kilomètres d'ici.;)
Pour ce qui est de la "famille", je prends les bons côtés et je me fous du reste. Le "memérage" est l'activité principale de tous les villages. Avant, ça se faisait sur le perron de l'église...
Gaétan: C'est vraiment bon l'air de Radisson, j'adore. Mais je pense que tu l'avais remarqué...
At 26 février 2008 à 21 h 01,
Anonyme said…
On m'a dit qu'y auraint entendu, qu'y parait, que ca a d'lair que, Untel ....
Northman
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