Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

mercredi, mars 5

Quand il ne restera que huit secondes...

« À force de ne jamais réfléchir, on a un bonheur stupide. » Jean Cocteau

J'ai une chanson dans la tête depuis hier, Huit secondes des Cowboys Fringant...

Vous pouvez l'écouter, ici...

Vous pouvez lire les paroles, ici.

L'écouter deux fois... n'est pas une fois de trop!

J'ai un faible marquant, pour la conclusion de cette chanson...

Bottons les fesses des décideurs
Et devenons des précurseurs
Citoyens ! L’avenir commence astheure !!!

Citoyens, la chanson est peut-être déprimante, mais, l'avenir commence... astheure!
@

5 commentaire(s):

  • At 5 mars 2008 à 13 h 48, Anonymous Anonyme said…

    Excellente chanson, en effet...

    Oui, l'avenir commence astheure, parce que la seconde avant, c'est du passé.

    Le plus difficile à concrétiser, c'est de bien cerner de "quoi" on veut être les précurseurs...

    Pis vous? Les p'tits vont bien?

    Ta fugue nordique t'a encore permis de te soustraire à une n'ième tempête...

     
  • At 5 mars 2008 à 17 h 14, Blogger Frédéric Pauzé said…

    Salut Guy,

    En effet, c'est une chanson assez évocatrice. Je voyais l'autre jour à Infoman la ministre de l'environnement, Lyne Beauchamp, dire que le temps de se complaire en disant qu'on est pour l'environnement est passé.

    Elle a dit que le temps de l'action arrivait et que personne allait pouvoir s'y soustraire.

    Je l'aime bien, cette Lyne.

    Cela dit, je crois profondément en l'être humain. Il y en a pour faire des gaffes, mais il y en aura toujours pour pallier à leurs imbécilités.

    Je prends peu de temps pour lire les carnets sur le Net, mais je vois ici, sur ton carnet, un point où convergent des tas d'êtres humains d'excellente qualité.

    Changement de sujet. Je vais recevoir mon "posting" pour l'emploi que tu sais dans les prochains jours. Hâte de voir dans quel coin du Québec je vais me retrouver !

    Fred

     
  • At 5 mars 2008 à 19 h 09, Anonymous Anonyme said…

    Fred, je te souhaite Rawdon! C'est tout près!

     
  • At 5 mars 2008 à 21 h 19, Blogger Salah Eddine said…

    Le raid de l’armée colombienne en Equateur samedi, celui, à la fin du mois de février, de l’armée turque dans le nord de l’Irak, l’un et l’autre justifiés par la «chasse» aux «terroristes», outre de faire peser une sérieuse menace sur la paix, pose en fait le problème de la souveraineté des Etats, si aujourd’hui le premier pays venu s’octroie le droit de suite contre ses rebelles et autres opposants. La facilité avec laquelle des Etats se donnent le droit d’intervenir dans les territoires d’autres Etats, met en fait, en péril la philosophie même sur laquelle sont bâtis les rapports entre Etats et Nations. Dans les deux cas de figure, les pays «agresseurs» sont passés à l’acte avec le soutien, au moins moral, des Etats-Unis d’Amérique.
    Ce pays a lui-même créé un précédent - nonobstant les exactions d’Israël contre l’Autorité autonome palestinienne - en attaquant l’Afghanistan d’abord, en envahissant l’Irak ensuite. Deux pays où l’armée américaine est aujourd’hui solidement implantée. Ces opérations militaires, hier comme aujourd’hui, ont été exécutées sans l’aval du Conseil de sécurité, seul habilité selon la Charte des Nations unies, à autoriser l’emploi de la force contre un pays tiers, dans des cas très précis et sous la supervision de l’ONU. Ce n’était le cas ni pour les interventions turque et colombienne et encore moins pour les attaques américaines faites à l’encontre de l’avis même du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce qui fait que le droit international - une référence qu’il faut désormais dépoussiérer - cède le pas, d’une année à l’autre, à la loi du talion et au droit du plus fort.
    Dès lors, le danger est maintenant réel de voir une conflagration généralisée pour peu que chaque Etat décide d’imposer sa loi, bafouant ce qui tient, ou aurait dû tenir, de ligne rouge: le respect de la souveraineté des Nations qui s’impose à tous les Etats quelle que soit leur puissance. Dans ce délitement du droit international, où la notion de droit - tel que formulé par la Charte des Nations unies - est de plus en plus absente, à tout le moins biaisée, il ne faut donc pas s’étonner de voir les cinq détenteurs du droit de veto au Conseil de sécurité détourner à leur seul profit un droit et des lois internationaux qui ne servent plus que des intérêts particuliers au détriment de causes mieux en cohérence avec les raisons qui ont présidé à la création de l’Organisation des Nations unies.
    La facilité avec laquelle, sous la pression des grandes puissances occidentales, a été proclamé l’Etat du Kosovo, la difficulté qu’éprouvent, sous la même influence occidentale, les Palestiniens à édifier leur Etat, l’impuissance de l’ONU dans ce dossier, son silence, lors de raids d’Etats contre d’autres Etats, que l’ONU n’a pas condamnés, disqualifient en fait une institution internationale qui aurait dû faire montre de plus d’autorité et de pugnacité face à ses Etats membres, notamment ses permanents qui, du fait de leur position, au lieu de donner l’exemple de pondération ont surtout montré qu’ils étaient plus prompts à mettre de l’huile sur le feu qui allume les brasiers. En encourageant les dernières opérations militaires turque et colombienne et/ou en restant silencieux devant ces actes condamnables, l’ONU et ses membres permanents ouvrent la voie à toutes les dérives.

     
  • At 6 mars 2008 à 09 h 20, Blogger Guy Vandal said…

    Esperanza: Oui les p'tits vont bien. Ils se moquent de l'hiver...;)

    Fred: C'est vrai que converge ici des êtres humains très intéressants. Comme toi par exemple.

    Eddy: L'ONU ne sert à rien. C'est dommage, mais c'est comme ça. Quand il ne restera que 8 secondes... cette organisation aura prouvé son inutilité!

     

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