Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

lundi, juillet 3

Un soldat en guerre, restera toujours un soldat !

J'en aurai toujours contre le fait que les nouvelles les plus intéressantes sortent le samedi. Je penserai toujours que le média qui se livre à cette manipulation veut nous cacher quelque chose...

« On appelle ça faire la guerre. Des soldats qui non seulement entrent chez les gens sans frapper, mais en défonçant des portes. Qui terrorisent des femmes et des vieillards. Et qui menacent de tuer tout le monde à coups de bombes. Et ces soldats sont canadiens. »

Eh oui. Il a fallut que France 2 en fasse un reportage pour que le Journal de Montréal, et son journaliste, constate que c'était la guerre en Afghanistan. Et que les soldats canadiens n'étaient pas mieux que les soldats américains.

Le reportage montre des militaires qui ressemblent davantage à des soldats américains qui débarquent avec leurs gros sabots qu'à des Canadiens venus construire des écoles et donner des bonbons aux enfants.

Je le dis depuis le début, de cette "aventure" canadienne en Afghanistan, il y a tout ce qu'on ne sait pas. Les journalistes de PKP sont aussi au courant de ce fait que moi, comme tous les autres ailleurs, qu'ils soient de Radio-Canada, Le Devoir, La Presse..., mettez les tous.

Supposément qu'il y a des terroristes en Afghanistan. Il doit bien y avoir des résistants aussi, mais les médias ne prononcent ou n'écrivent jamais ce mot. En fait, ce passage dans le texte dit tout...

Devant l'indifférence des Afghans, le militaire sort une liasse de billets, comme ça devant tout le monde. Et il offre une récompense en échange de renseignements sur les cachettes des talibans. Évidemment, les Afghans refusent de vendre leurs compatriotes. L'un d'entre eux explique poliment qu'il ne veut pas d'argent et qu'il défendra son pays avec toute son énergie.

Ces compatriotes qu'on tente de faire passer pour des talibans vont défendre chèrement leur peau. Cette troisième guerre mondiale sera longue et il s'y dépensera beaucoup d'argent. Lors des deux premières, les gens ne pouvaient pas communiquer entre eux comme maintenant. Est-ce que ça pourrait changer quelque chose ?

Peut-être que oui. C'est grâce à l'opinion publique que les soldats américains se sont retirés du Viet-Nam !
@