Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

mardi, août 28

Montebello pour les nuls

Je n'ai pas suivi le Sommet de Montebello mais j'imagine que ça c'est passé, exactement, comme le Sommet des Amériques...

Des dirigeants politiques se réunissent et invitent leurs amis, dirigeants d'entreprise, pour des discussions "anodines". Et comme à Québec, les journalistes ne sont pas les bienvenues...

Juste de savoir qu'on ne saura rien de ce qui a été discuté est, à mon avis, très grave. Elle est où la démocratie, si ces gens peuvent prendre des décisions qui nous concernes, sans qu'on sache de quoi il s'agit ? Qui dirige vraiment les trois pays concernés ? Les politiciens ? Ou les entrepreneurs ? On peut se poser la question... même si on sait la réponse!

Comme d'habitude, ce sont sans doute les manifestations qui ont fait les manchettes durant ce sommet. De savoir que la Sureté du Québec avait au moins trois agents provocateurs sur place, c'est relativement troublant. On se doutait depuis longtemps que la police n'avait pas toujours les mains blanches dans les manifestations. Maintenant, on en a la preuve... grâce à internet.

Ça va changer quoi ? Pas grand chose... sauf que, on saura dorénavant que ceux qui nous dirigent sont très peu scrupuleux !

P.S. Rendons à César... Mon "ami" Patrick Lagacé a écrit un bon texte sur le sujet. YouTube 1, Sureté du Québec 0...
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2 commentaire(s):

  • At 28 août 2007 à 19 h 59, Blogger Zoreilles said…

    Si on savait vraiment ce qui s'est discuté à Montebello entre les dirigeants de nos trois pays d'Amérique du Nord, on serait en proie à de grandes angoisses, des révoltes inimaginables.

    Quand on (les médias) attire l'attention sur les manifestants beaucoup plus que sur le contenu des discussions de nos chefs d'état, j'en suis convaincue, on fait de la diversion, un point, c'est tout.

    « Du pain et des jeux », ça fait longtemps que ça marche!

     
  • At 28 août 2007 à 22 h 03, Blogger Guy Vandal said…

    Très pertinent ton commentaire...

    Quand on (les médias) attire l'attention sur les manifestants beaucoup plus que sur le contenu des discussions de nos chefs d'état, j'en suis convaincue, on fait de la diversion, un point, c'est tout.

    Un point, c'est trop...

     

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