Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

jeudi, octobre 11

Si on l'avait pas, on l'inventerait pas...


Non mais, vous croyez encore que ce gars-là est souverainiste ?

« Devant quelques centaines d'étudiants réunis à l'Université de Montréal, mercredi, M. Duceppe a dit vouloir faire amender la Loi sur les langues officielles du Canada pour y inclure dans le préambule que le français est la langue officielle du Québec. » (Source)

Euh... Gilles, ça va servir à quoi ? En principe, toi et tes moutons voulez sortir le Québec du Canada. Pourquoi alors, faire amender la loi sur les langues officielles du Canada pour que le français soit déclaré langue officielle du Québec ? En quoi cela fera avancer la souveraineté ? Ne te demandes pas, après, pourquoi les souverainistes tournent le dos à ton parti. Tu prouves, jour après jour, que la souveraineté du Québec, c'est le dernier de tes soucis.

Je commence sérieusement à me demander quelle sorte tu fumes...

« En déposant ces amendements à la Chambre des communes pour faire respecter la Loi 101, nous allons offrir à Stéphane Dion une chance de se refaire une image au Québec. Pour changer son image au Québec, ça va être beaucoup plus efficace que de courir les émissions de variétés »

Une chance à Stéphane Dion de se refaire une image au Québec... c'est-y pas beau ça ? Il devrait être content, car il en a bien besoin. Moi personnellement, par contre, de voir que tu "tends" la main à Stéphane Dion, je trouve que ça fait très vaudeville. Je sais bien que ce n'est pas la main, mais un piège que tu lui tends. Sauf que, si tu penses de faire du capital politique avec cette démarche, soit que t'es complètement con, soit que t'es très mal conseillé.

Ce qui me fait faire cette prédiction; le Bloc finira troisième lors des prochaines élections, derrière les libéraux !!!
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3 commentaire(s):

  • At 11 octobre 2007 à 23 h 17, Blogger Luc Morin said…

    EXTRAIT DU LIVRE : LE TEMPS DES HYPOCRITES de André Néron

    ( André Néron a été successivement organisateur politique du Parti Québécois, conseiller général à la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal, directeur général de l’ ADQ et conseiller de Mario Dumont, puis chef de cabinet du chef du Bloc Québécois)


    N.B : Le fait suivant se passe à l’époque de la passation de Lucien Bouchard du Bloc au PQ….C’est André Néron qui parle….



    ……..C’est à ce moment que je me suis rendu compte que plusieurs membres du groupe d’ ami de Gilles Duceppe avaient quitté Ottawa de façon un peu particulière, parce qu’ils avaient bénéficié d’importantes indemnités en raison de leur ‘’ congédiement’’. Sur le moment, je n’avais pas prêté une très grande attention à ce tour de passe-passe. Cependant, quelques jours plus tard, Nicole Leblanc m a fait part d’une demande d’André Leclerc qui disait attendre les documents attestant qu’ on le congédiait, de même que deux autres personnes. Leclerc avait jusqu-là occupé le poste de directeur des communications du Bloc à Ottawa. Avec le départ de Lucien Bouchard, il était passé au service d’ un ministre du gouvernement du Québec….

    …….J’ ai donc parlé de cette affaire à M. Gauthier, qui est resté ébahi. Je lui ai fait remarquer que certaines personnes congédiées avaient bénéficié d’une augmentation de salaire considérable avant leur départ, ce qui avait eu pour effet de gonfler leurs indemnités de licenciement. Par exemple le directeur des communications avait été muté avec une augmentation de salaire de 9 500$. Le salaire d’une recherchiste avait pour sa part été augmenté de 21 000$. Bref, il y avait plusieurs coincidences troublantes. Outré, Michel Gauthier a même saisi le téléphone, à ma demande, pour en parler à Lucien Bouchard. Le premier ministre a répondu que tout avait été fait dans les règles, mais qu’il n’en savait pas davantage….

    …….Quand nous nous sommes parlé, Charles Chevrette et Gilbert Charland ont été incapable de justifier ce qui s’était passé. Ils ont fait porter la responsabilité par Gilles Duceppe, en soulignant que c’était lui qui avait autorisé les congédiements. J’ai demandé à gilles de passer à mon bureau. Il était visiblement très embêté. Puis nous sommes allés rejoindre Michel Gauthier, et nous avons réévalué la situation.’’ Ça n’a pas de maudit bon sens, ce qui a été fait. Ça n’a pas d allure’’ , disait Gauthier. Gilles Duceppe se débattait comme un diable dans l’eau bénite. Cette histoire le rendait nerveux…..

     
  • At 12 octobre 2007 à 07 h 51, Anonymous Anonyme said…

    Intéressant le commentaire de Luc Morin.

    Et oui, monsieur Morin, il est trop fréquent de réaliser que ceux que l'on croyait des défenseurs d'une cause ne sont que des profiteurs sans vergogne. Triste réalité.

    Accent Grave

     
  • At 12 octobre 2007 à 11 h 18, Blogger Guy Vandal said…

    @ Luc Morin: Très pertinent. On sait un peu plus à qui on a affaire... merci.

    @ Accent Grave: Profiteurs sans vergogne ? Ça semble le cas, en effet...

     

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