Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

vendredi, décembre 21

Un peu plus pas là!

Quoi? Il y a aussi une guignolée des médias dans l'au-delà?

C'est que je viens tout juste de me réveiller, pis je suis supposé être mort. Les mayas l'ont dit.

Merde, la télé existe dans l'au-delà. Pis la publicité aussi. C'est qui le promoteur?

Je sais pas pour vous mais moi aujourd'hui, je m'attendais à voir du bleu partout. Je dirais que pour le moment, c'est assez blanc merci.

J'ai encore accès à internet et je viens de vérifier le solde de ma carte de crédit. Aucun changement, je dois encore de l'argent. Dites-moi pas que les banques ont déménagées dans l'au-delà elles aussi. Je me demande comment je vais faire pour payer, je n'ai plus d'emploi.

Ma toutoune a fait le voyage avec moi, ça rassure. L'ostie de colon qui était au bar hier soir aussi, ça fait chier.

Bon, j'ai soif. Je vais aller voir s'il y a une taverne pas loin, pis je vous en donne des nouvelles. J'espère que l'élixir que j'aspire de boire sera gratuit. C'est que j'ai pas une cenne moé-là.

Bonne fin du monde!
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samedi, décembre 8

Matagamineries

Le croque-mort a passé souvent cette année (trop?)...

Matagami respire encore, malgré tout, et de plus en plus, pour fêter son 50'ième anniversaire en 2013.

Hier c'était le party de Noël des employés de la ville. Un beau party. J'ai senti des gens fébriles, des gens vraiment prêts à recevoir les invités pour le 50'ième. Mon petit doigt me dit que si 2012 a été assez triste, merci, au moins 9 citadins partis pour le grand voyage, 2013 sera joyeux, festif, rempli de belles émotions.
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Je ne vous apprend rien, j'adore ça vivre ici. Nous sommes juste une petite famille, tissée très serrée. J'en fais partie, je le sens. Ceux qui m'aiment, m'aiment beaucoup, pis ça, ça n'a n'a pas de prix. Je n'ai jamais vécu ça à Montréal.
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Tout en travaillant hier, je me suis rendu compte qu'il n'y avait qu'un barman dans les trois bars de Matagami, moi. C'est un métier que je rêvais d'essayer depuis longtemps. Je n'aurais jamais eu la chance de le pratiquer dans une grande ville. Trop petit, trop vieux, trop, trop, trop. Merci Matagami. Grâce à toi, j'ai ajouté une corde à mon arc.
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J'ai deux Carole(s) dans ma vie, deux compagnes de travail extraordinaires. Quand nous travaillons ensemble, nous formons une super équipe. Entre nous trois, il y a plus que le travail. Il y a l'amitié, sincère, vraie, jouissive. Ostie que je les aime.
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Mon bon Ti-Mile n'est plus, mais il sera toujours là. C'était un bonhomme épouvantablement bon. Il veille sur nous. Ça rassure pis inquiète en même temps. C'est qu'on ne pouvait pas y en passer une vite. Une chose est sûre, les réponses qu'il me donnera dorénavant, j'aurai intérêt à les méditer sérieusement.
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Au moment où j'écris ces lignes, j'ai un poêle a bois qui me réchauffe le corps... et une Toutoune qui me réchauffe le coeur. Ces deux-là...
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Que le dieu de tous les amours soit avec vous!
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samedi, décembre 1

Bon voyage!

La page est maintenant tournée.

On ne reverra plus jamais Ti-Mile, autrement que dans nos pensées.

Ti-Mile était une personne adorable. Bon, il lisait le journal à Péladeau religieusement, il pensait à droite, il savait que politiquement, moi et lui ne serions jamais d'accord, mais j'aimais vraiment beaucoup cet homme.

Parce que homme, il aura été toute sa vie. Un vrai. Un homme intense, un homme de caractère, un bon vivant, un être absolument charmant.

Oui j'aimais Ti-Mile. Il fût le premier à m'accepter à Matagami. Et comme tout le monde l'aimait ici, son amitié fût pour moi, et restera toujours, un merveilleux cadeau.

J'ai encore de la peine mais il ne veut plus que je braille.

Je te promet rien mon beau bonhomme, mais je te souhaite le plus beau de tous tes voyages.

Salut... pis MERCI.


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