Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

mercredi, juillet 30

Les porteurs d'eau...


« On croit aimer des gens. En vérité, on aime des mondes. » Christian Bobin

Je me suis tapé ce texte en rêvant que, ici au Québec, ayant la même ressource, et en abondance, on pourrait faire la même chose.

« Notre société doit garantir à tous un accès à l’eau potable et à l’assainissement. L’eau n’est pas une marchandise, c’est un bien commun qu’il convient de préserver. Sa gestion dans le cadre du service public demeure fondamentale. Ce sont les principes essentiels de l’action du Conseil général des Landes. »

Je rêvais...

P.S. J'ai essayé de corriger la date de la photo, mais ça n'a pas marché. Vive Windows Vista!!!
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lundi, juillet 28

Jour de pluie à Radisson...

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mardi, juillet 22

Décroché...


Quand nous sommes dans la merde jusqu'au cou, on ne peut blâmer personne. C'est quand même nous qui nous sommes rendus jusqu'au tas!

Je dis ça comme si je me parlais à moi-même.

Mais la société pourrait dire la même chose... parce qu'elle est vraiment dans la merde. Nous sommes rendus...

Le gouvernement conservateur est aussi à droite que les républicains aux USA. C'est pas rien là. Omar Khadir, un jeune canadien mal baptisé, pourrit à Guantanamo. Il avait 15 ans quand il a eu la déveine de tomber sur des exportateurs de démocratie. Nous sommes rendus...

Je travaille dans une épicerie et je constate que les prix des denrées alimentaires ne cessent d'augmenter, surtout ceux qui contiennent du blé... le même qu'ils utilisent pour produire du biocarburant. Nous sommes rendus...

Logiquement, pour aider à résoudre cette crise alimentaire, réelle, il faudrait cesser immédiatement la production de cette cochonnerie. Sauf que le dollar est plus puissant. Pendant ce temps, les gens ont de plus en plus faim, les banques alimentaires sont de plus en plus fréquentées. Nous sommes rendus...

Les gens croient de moins en moins à la politique pour changer les choses. Ça ne peut faire autrement car nos politiciens ne dirigent à peu près rien. C'est l'argent, donc ceux qui la possèdent, qui dirige tout. Nous sommes rendus...

Les médias sont complices, c'est clair comme de l'eau de roche. Un jour on ne dira plus téléjournal, on dira spectacle de fin de soirée, on ne dira plus journal, on dira dépliant publicitaire. C'est comme ça, là.

Nous sommes dans le tas...!

P.S. J'ai toujours l'impression d'être au paradis à Radisson, je ne déprime pas en écrivant ce billet, je réfléchis. J'avais confiance que les carnets changeraient quelque chose, certains réussissent très bien, mais ça sera peut-être plus lent que prévu. C'est que les blogues publicitaires sont très envahissants.

P.P.S. Les photos sont la gracieuseté d'un ange. La première est un "boutte" du petit chemin qui mène au belvedère de Radisson et la deuxième, ledit belvedère.
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vendredi, juillet 18

Radisson, c'est Radisson!

Ici, si on veut admirer le paysage, c'est dans le ciel qu'il faut regarder.

Mais, on peut aussi s'émerveiller devant des yeux... et ceux de Madame la Présidente sont merveilleusement beaux.

Les nuages, que je trouve superbe ici, la pleine lune, ce soir, qui me fait penser à la mère... les aurores boréales que je n'ai pas vu encore, je regarde ça et je me dis, à Radisson, c'est bien certain, on est plus proche du paradis.

Bonne nuit!

:o)
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jeudi, juillet 17

Potins d'épicerie...

La semaine passée, en me voyant revenir d'un congé, mon patron m'a demandé si j'allais bien...

Je lui ai répondu spontanément: Ben oui, je travailles ici!

Ceux qui me lisent régulièrement savent que je ne suis plus caissier à l'épicerie. Le travail de commis est beaucoup moins plate car si tu veux, tu peux être toujours occupé. T'emballes, tu places, tu remplis, tu fais du propane... tu rencontre des gens loin de la réalité médiatique, ça fait crissement du bien.

Cette semaine, Noémie et Dominique sont en vacances. Je les aime beaucoup ces deux là. Je vous ai déjà parlé de Noémie, jamais de Dominique. Juste pour vous dire, il est commis aussi, il mesure 6 pieds et 6... j'en mesure 5 et 2. On forme un beau "couple"!

C'est un charme de travailler avec Dominique. Il est gentil comme tout, il rit tout le temps, il adore taquiner. C'est une perle ce gars-la.

Le jeune Dave, commis aussi mais il retourne à l'école cet automne... est aussi travaillant que sa mère, ma gérante, et ce n'est pas peu dire. Les jeunes, quand ils sont bien entourés, ont un potentiel énorme. On ne devrait jamais les dénigrer, plutôt leur parents!!!

À l'épicerie, on rencontre tous les Radissoniens... tout comme tous les osties de touristes. Vous savez ceux qui baissent les yeux quand vous les regardez, ceux qui ont de la misère à vous dire bonjour. Bah, y sont pas tous comme ça, mais, un de plus c'est toujours un de trop. C'est vrai que ça fait rouler l'économie, un peu. C'est qu'à cause du coût du pétrole, y'en a moins que d'habitude. Mais ici l'économie roule très bien, sans eux. Un restaurant, une épicerie, 2 garages, une boutique cadeau, une pas tout à fait quincaillerie... font bien vivre ceux qui y travaillent. Et c'est sans compter les "gras durs" d'Hydro-Québec.

Nous cotoyons de temps en temps une légende de l'aviation, Jean-Marie Arsenault. Il ne veut pas qu'on dise ça mais...

Il n'y a pas toujours de tout à l'épicerie. Souvent nous n'avons pas toutes les sortes de lait, parfois, y'a plus de pain, etc... mais c'est pas la fin du monde. Ça fait sacrer quelques citadins, vous savez ceux qui se rappellent avec nostalgie que chez eux, ils trouvent de tout. Avec un peu de souplesse, on peut pourtant très bien s'accommoder, je pense.

Hier, j'ai mangé un spaghetti gratiné... gracieuseté Marie-Hélène, dimanche une brochette de poulet, gracieuseté Nancy. Non mais, c'est gentil n'est-ce pas? C'était très bon, j'ai tout mangé!

Parlant de Marie-Hélène, celle grâce à qui je suis ici, elle ne travaille plus à l'épicerie. Elle travaille maintenant à l'hôpital, c'est elle qui reçoit les "clients". Elle a vraiment amélioré son sort et je suis très content pour elle. C'est une très bonne fille Marie-Hélène...

Et pis là, je commence à midi. Ce qui fait que, ben bonne journée!
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mardi, juillet 15

Juste pour le dire...

Il est plus facile d'être un voyageur ou un savant que d'être un ami, un amant. Plus aisé d'aimer les hommes vaguement que d'aimer à la perfection un être imparfait. Claude Roy

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lundi, juillet 14

Signe de vie...

C'est l'été à Radisson, des fois ça parait pas!!!

J'ai ouvert les calorifères au début de ce mois
C'est qu'il faisait très froid
Mais criss que je tripe
Jamais besoin de ventilateur icitte

Pas de smog pas de canicule
Juste de la bonne air
Juste des nuages superbement beaux
Toujours du bon temps finalement

Ceci n'est pas un poème
Mes mots ne disent pas je t'aime
Ils veulent juste vous dire que je me sens au paradis ici
J'ai l'impression d'avoir gagné ma pension à vie

Je vis un bonheur tranquille
Un bonheur pas fragile
La paix de l'âme qui se touche
L'esprit d'un coeur heureux qui se couche

Je voudrais vous raconter plein d'affaires, mais je suis trop joyeux. Je ne sais pas comment vous le dire, peut-être la prochaine fois.
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mardi, juillet 8

Toi mon amie

« L’écriture a cette vertu de nous faire exister quand nous n’existons plus pour personne. » Georges Perros

Hier c'était la fête à Zoreilles, mais je n'avais pas le cœur à la fête. Et pourtant...

Quand t'es arrivé dans ce monde virtuel
Tu m'as vraiment enchanté
Je trouvais tes pensées tellement belles
Je me suis mis à espérer

Je souhaitais que tu ouvres un carnet
Mon voeu s'est réalisé
Depuis ce temps je me plais
À admirer ta générosité

Tu es tellement une belle femme
Tu as tellement une grande âme
Je sais je ne suis pas seul à le penser
Je ne suis pas le seul que tu fais rêver

Tes mots font voyager
Ton coeur fait espérer
Ta vision de la vie nous fait du bien
C'est que tu nous l'explique si bien

Zoreilles t'es un vrai cadeau
Dans ce monde pas toujours beau
Ton authencité transpire
Souvent tu fais sourire

Si c'est vrai que Dieu se manifeste à travers les humains
Tu es une de ses anges
Si mes mots te dérange
Viens me relire demain

Je voulais juste te dire
Qu'après t'avoir connu on peut mourir
Tu es un paysage
T'es notre mère qui voyage

T'es un cadeau du ciel Zoreilles
À cause de tes oreilles
Hier c'était ta journée
J'avais pas oublié

Bonne fête belle toi. Merci de ne jamais vivre à moitié, et de nous partager!!!
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dimanche, juillet 6

C'est aujourd'hui, dimanche...

Mieux vaut souffrir d'aimer, que de n'avoir jamais aimé. (Proverbe anglais)

Mordre dans la vie
Parfois c'est souffrant
Toujours on grandit.

Si on ne grandit pas
C'est triste, on ratatine
Parce que la vie, c'est comme ça

P.S. Merci Lise, muse officielle de ce court billet. ;o)
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jeudi, juillet 3

À retenir...

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mercredi, juillet 2

Je voudrais vous raconter...

Un jour quand des yeux m'ont fait pleurer.

Pour comprendre cette histoire, vous devez savoir que les yeux me fascinent... quand ils sont beaux. Parfois je lis dedans et devine quel métier exerce le "propriétaire".

Ça se passait au salon des métiers d'arts à Montréal.

Je vendais une loterie pour le Club des petits déjeuner. Une très belle femme s'est approchée et m'a acheté un billet. J'ai vu ses yeux pendant un très bref moment, car elle s'est penchée pour signer son billet. Ce que j'avais vu m'avait tellement impressionné que je me suis demandé, qu'est-ce qu'elle fait dans la vie.

"Vous ne seriez pas artiste vous?"
Elle se relève et me regarde avec son plus beau sourire... "Pourquoi vous dites ça?"
"Je l'ai vu dans vos yeux!"

Elle m'a dit oui, je suis danseuse, sans doute une très grande danseuse, je ne l'ai jamais su.

Notre conversation d'après la signature du billet fût très courte, c'est de ma faute.

Je lui ai dit qu'elle avait des yeux tellement magnifiques, qu'ils étaient comme le plus beau des paysages. Je lui ai dit qu'elle devait avoir beaucoup de talents. Qu'elle avait une très belle âme. Quand je lui disais tout ce que je croyais avoir deviné chez elle, je la fixais constamment dans les yeux. Ce que je voyais était absolument merveilleux.

Elle s'est approché de moi pour me dire; Monsieur, vous êtes tellement fin.

Et c'est là que j'ai craqué. J'ai senti que si elle restait devant moi plus longtemps, je pleurerais beaucoup. Je lui ai demandé de s'en aller. Elle a bien vue mes larmes... de joie, elle a compris, elle est partie. Je venais de voir une véritable oeuvre d'art, dans deux petites boules. C'est sûrement ce que j'ai vu de plus beau, cette année-là, au salon des métiers d'arts.

Je pourrais mourir
Ce beau moment m'est arrivé
Quel beau souvenir
C'est juste ça que je voulais raconter.
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mardi, juillet 1

Les premiers pas


Je marchais dans le bois
Sans remords sans chagrins
La vie étant si belle
Les nuages si beaux

J'ai entendu au loin
"Vient me tendre la main..."
C'était une petite fleur
Une toute petite fleur

Je l'ai trouvé tellement jolie
Que je l'ai arraché
Y fallait pas faire ça
Mais je ne savais pas

J'ai pas pensé pleuré
Mais j'avais du chagrin
J'ai continué de marcher
J'ai voulu voir plus loin

Quelle belle âme elle était
Quelle beauté elle avait
Juste d'y repenser
Me faisait chansonner

On peut faire des erreurs
Je sais ça et les peurs
La vie nous en veut pas
Elle est déjà passée par là

Mais cette si belle fleur
Avait vraiment touchée mon coeur
Un peu je m'inquiètais
Peut-être n'en reverrais-je jamais

J'ai regardé les nuages
Ils étaient encore beaux
Ça m'a comme rassuré
La balade n'était pas terminée

J'ai des frissons juste d'y penser
Elle s'est réincarnée et elle ne m'en veut pas
Cette fois m'a-t-elle dit; tu me laisses regarder
Tu ne me secoues pas

La beauté c'est fascinant
Qu'elle m'a dit en dansant
Regarde j'ai des ailes
Elles ne sont pas rebelles

Elle m'a tendue la main
Lui ai fait un câlin
J'ai vu ses yeux chanter
Les miens se réveiller

Je n'étais pas dans les nuages
Elle n'était pas un mirage
Le bonheur c'est juste prêté
Faudrait pas oublier
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