Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

vendredi, mai 28

Parler à travers son tiare


Photo: La rivière Bell, et ses ramifications. Non mais, y'a pas qu'une voie. Ou voix?

L'art de culpabiliser selon Saint Trou-de-cul...

«Si seulement un médecin prenait une demi-heure pour expliquer à la jeune femme de 16 ans qui est enceinte les conséquences psychologiques qu'elle éprouvera suite à l'avortement, je suis convaincu que plusieurs prendraient la décision de le garder»... (Ouellet)

Non mais, qu'est-ce qu'il en sait le St-TDC? A-t-il déjà été enceint? Est-il devenu enceint après un viol? A-t-il été enceint, tout en vivant dans la dèche? A-t-il été enfanté par un con? S'est-il déjà fait avorter?

C'est manifeste que le type ne sait pas de quoi il parle, mais il parle pareil. Pire, il culpabilise. Pire encore, les médias se régalent de ce genre de controverse... tout en continuant de ne donner la parole qu'à la droite, et l'extrême droite, dans le cas du trou de cul qui fait l'actualité en ce moment.

Écouter ou lire les nouvelles, ça peut rendre idiot... en tout cas très à droite. Qu'on ne l'oublie jamais!
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jeudi, mai 27

Faites ce que je dis, pas ce que je fais!

Bonne question...

«Qui peut donner 3000 $, à part quelqu'un qui s'attend à quelque chose en retour ?» (Stéphane Bédard, leader parlementaire du PQ)

J'ai toujours pensé que le PQ n'avait pas de leçon à donner à personne en matière de financement des partis politiques. En 1981, durant la campagne électorale, il transgressait déjà la loi sur le financement des partis politiques qu'il venait tout juste de faire adopter.

Je sais de quoi je parle, une bénévole m'avait payé pour que je sois le gardien de nuit, dans le local du PQ, à Trois-Rivières, durant la campagne électorale de 1981. Ça évitait que le montant que j'ai reçu pour mes services, soit comptabilisé dans les dépenses électorales.

Et aujourd'hui, on apprend dans La Presse que les enfants de la "pure" ont contribué le maximum lors de la course au leadership... même s'ils étaient aux études ou sans emploi lucratif.

Évidemment que les pauvres petits ont dû vider leurs cochons pour aider financièrement leur maman. On oserait jamais penser qu'ils ont juste été des prête-noms.

Non mais, c'est qu'elle est tellement puuurrreee la Pauline!!!
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mardi, mai 25

Retrouver son pays, ses amis!















Photo 1: Dans la forêt enchantée de Claudette et Michel.
Photo 2: Sur le pont, à Grand-Remous.

Je ne pensais pas pouvoir y aller, mais...

Samedi, c'était la deuxième édition des retrouvailles, de cette belle gang que nous étions... au CEGEP de Trois-Rivières en 1978. Une sacrée belle gang. Ils n'étaient pas tous là, évidemment, mais ceux qui y étaient ne m'ont pas déçu.

Quelle belle rencontre. Le décor était enchanteur, ça se passait à la cabane à sucre de Claudette et Michel, à St-Grégoire, au sud de Trois-Rivières. Il a fait beau toute la journée. Et pis la gang, elle a bien rit, bien bue, bien chantée, bien mangée. J'ai revu des vraies personnes avec du coeur, des gens conscients, des gens allumés, bref, des personnes que vous aimeriez avoir comme amis.

Je le savais déjà que le Québec était un beau pays, en fin de semaine ça m'a encore sauté aux yeux. Quel magnifique pays. Quand je suis parti de Matagami, il n'y avait presque pas de feuilles dans les arbres. Mais plus j'avançais, plus j'en voyais... et plus je trouvais ça merveilleusement beau.

Pis c'est là que je me suis dit; Ça n'a pas de bon sens qu'un si beau pays, un pays rempli de richesses naturelles, doive demander à ses citoyens de se serrer la ceinture, pour les générations futures. On a qu'à reprendre ce que les compagnies étrangères, avec la complicité de nos gouvernements et de nos médias, sont en train de nous spolier.

La droite a trop bonne presse. Les Bouchard, Dubuc, Facal... et autres chacals, prennent trop de place dans les médias. Jamais cette confrérie de rampants ne se prononcent sur le vol organisé de nos richesses naturelles. Et pourtant...

Il est temps de voir à nos affaires, parce que ce sont nos affaires. J'ai cinquante ans, je ne veux pas devenir blasé. Pis j'aimerais que les gens de talent au Québec, ne le devienne pas non plus. Il faut faire quelque chose, il faut faire revivre la Ruche. J'en ai parlé à mes amis samedi. On changera pas le monde, mais on peut faire réfléchir.

À suivre...
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lundi, mai 17

Un grand petit homme

Je n'ai pas connu Samuel de près. Avant de partir de Radisson, j'ai eu une belle rencontre avec sa Karine de mère. Je n'ai aucun doute qu'elle a été une très bonne maman pour son mignon petit garçon.

Je voulais parler de Samuel dans ce carnet, mais je ne trouvais pas les mots. Par chance, Facebook n'est pas que niaiseries!!!

Samuel, je suis bien certain que tu es toujours là. Apparemment qu'à la pêche, c'est toujours toi qui prenais les plus gros poissons. Moi je suis nul comme pêcheur, mais j'aime bien en manger. Avec toi, j'en aurais jamais manqué!

Samuel, je te souhaite le plus beau des voyages. Pis je te salue bien bas.

P.S. Gens de Radisson, arrêtez de demander à Karine; Et pis ton deuil, tu t'en remets? Ça fait longtemps qu'elle s'en est remise, elle a juste hâte que vous le compreniez. Elle n'est pas sans-coeur, loin de là, mais elle ne passera pas sa vie à s'apitoyer. Qu'on se le dise!
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dimanche, mai 16

JUSTE ASSEZ

Quand le soleil dit bonjour aux montagnes... et aux Matagamiens!!!

Comme j'aimerais
Extraire de mon cerveau
Tout ce qui y gît
Mais non le gris
Et, dans un mot,
Tout vous exposer,
Le cours de la vie changer...

Pour le mieux,
Bien entendu.

La planète protéger,
Les malades guérir,
Les affamés nourrir,
Les religions supprimer;

Mais surtout,
Plusieurs politiciens instruire,
Les amener au niveau du peuple,
Qu'ils puissent à leur tour souffrir
Car, parmi eux,
Il y a bien des cons.

Ce sont ces derniers
De grands parvenus
Que nous connaissons tous
Des parasites de toutes sortes,
Hélas, que nous avons élus,
Des bons à rien,
Qu'importe!
Ils mènent le monde,
Ces profiteurs de toutes sortes
Que nous acceptons
Dans une attitude
Et béatitude
Profonde...

Devenus tous repus
Puisqu'on nous a donné
Juste assez
Pour nous faire taire.
Alors sans mot dire
Nous demeurons cois,
Comme médusés.
Parce qu'on nous a donné
Juste assez.

Laureano Soares (Rêves orphelins)
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mercredi, mai 12

Fumisterie 101

L'écriture c'est la liberté de l'âme, la force d'une voix et le vrai visage d'un individu. (Karine Soares)

Ces deux-là, quand ils ouvrent la gueule...

J'ai le goût de gueuler!!!

Avec les dizaines de milliers d’immigrants qui entrent chaque année dans la province, la souveraineté du Québec est devenu urgente, croit Bernard Landry.

Quand il était au pouvoir, il attendait les conditions gagnantes. Maintenant qu'il ne sert plus à rien, il tente de faire la promotion de la souveraineté. Ta gueule Landry, on t'a assez vu ciboire.

«Le Canada est un grand pays, mais ce n’est pas mon pays. Pour la nation québécoise, il n’y a pas d’avenir au sein du Canada» (Duceppe)

Il n'y a pas d'avenir au sein du Canada pour la nation québécoise, mais y en a en ostie pour le Bloc. Et dire que ce parti est supposé défendre les intérêts du Québec à Ottawa. Avec le constat qu'il fait, Duceppe admet que son parti ne peut pas, et ne pourra jamais rien faire pour le Québec dans le parlement des anglais... sauf collecter le beau salaire de base, 147 000$ par année, et la belle pension qui viendra après.

Mais bon. :o(
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lundi, mai 10

Voir loin



Les photos, c'est un clin d'oeil à la belle Zoreilles. Tu me crois maintenant que j'ai une vue sur la rivière Bell? Bon ok, quand les feuilles vont se pointer, je ne la verrai plus. Mais bon, j'irai la voir de plus près, ce ne sera pas désagréable. ;o)

J'écoute présentement, de Plume, "Dans n'importe quelle ville".

Il a raison, dans n'importe quel ville, s'toute les mêmes imbéciles.

Ceci étant dit, y'a aussi, dans n'importe quelle ville, des gens en or. Des vrais humains, des gens qu'on prend plaisir à côtoyer, des gens qui nous font réfléchir, qui nous font avancer. Pour en arriver là, dans notre tête, il faut se crisser complètement... des imbéciles, et pis ben, c'est pas toujours facile.

Ils n'ont pas de vie, ils s'inventent des "téléromans", ils jugent, ils écœurent.

C'est bien certain que des comme ça, il y en avait à Radisson, il y en a aussi à Matagami, il y en a partout, oui, Plume a raison. L'ultime objectif devrait-être de s'en crisser complètement, de les envoyer chier dans notre tête. Parce que c'est bien clair que les nuls dont je parle ne seront jamais satisfaits, quoiqu'on fasse.

Pourquoi je vous raconte ça?

Elle s'appelle Isabelle, elle est monoparentale, une très belle petite fille, allumée pas à peu près. Évidemment, elle habite Matagami. Pis est pas mal tannée de se faire juger par les cons de la place. Que dire dans ce temps-là? Sinon que comme dans n'importe quelle ville, les talentueux vont toujours en arracher, justement à cause des imbéciles. Savez? Ceux qui n'ont pas de vie?

J'ai jasé quelque fois avec Isabelle, juste assez pour savoir que c'est une femme tout à fait géniale. Et pis sa petite poussinette deviendra, bien entendu, aussi géniale qu'elle, sinon plus. C'est écrit dans le ciel, c'est comme ça la vie.

J'aime les artistes, Isabelle en est une, et tout comme tous les vrais artistes, elle doute, je pense.

Isabelle, ce billet c'est juste pour toi. Il te dit simplement, continue de défricher, tu vas nous montrer des affaires. T'as compris des choses que les plus riches, tout comme les plus cons, ne comprendront jamais.

Moi en tout cas, qu'on se le dise, je suis déjà très content de te connaître!
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dimanche, mai 9

De la porte de la Baie-James


La photo n'a aucun rapport. Juste une petite talle d'aulnes. Oui mais les aulnes, c'est des fleurs aussi? Tout dépend de l'angle...

J'ai de la pression(un peu), y faudrait que j'écrive plus souvent...

J'étais supposé partir de Radisson mardi, je suis resté une journée de plus. J'ai vraiment aimé Radisson. Bien sûr que tout n'était pas parfait, comme par exemple l'épicerie récemment vendue à des anglais qui se crissent de leurs clients, le memérage, mais ça y'en a dans tous les villages. Y'a à Radisson des gens extraordinaires, qui m'ont fait tripper jusqu'à la dernière minutes.

Jamais je n'oublierai mon séjour là-bas, j'ai eu trop de fun.
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Les loyers sont rares à Matagami et je ne voulais pas rester dans une chambre. Je l'ai déjà dit, j'ai les gosses bénis. Le loyer que j'ai trouvé, je ne l'avais pas visité avant de l'accepter. J'avais confiance à la voix de la femme à qui j'ai parlé au téléphone... et je ne m'étais pas trompé. Un super beau grand loyer, avec une très belle vue sur une partie de Matagami et de la rivière Bell.
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J'ai commencé mon nouveau travail vendredi et là aussi ça va très bien. Ma gérante est une très bonne personne, travaillante, patiente, drôle... je vais m'amuser en travaillant, pis Dieu sait que j'aime ça m'amuser. Ostie que je suis chanceux pareil, trouvez-pas?
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Tant qu'a vous donner des nouvelles, jeudi a été jour de magasinage à Amos. J'ai encore trouvé de le moyen de rire un bon coup. Assez pour m'accrocher les pieds et ne repartir que le lendemain matin. Rire, c'est bon pour la santé. Vivre libre aussi.

P.S. Une lectrice, que j'apprécie beaucoup, aimerait que j'écrive au moins un coup de gueule par semaine dans ce carnet. J'ai dit ok. Je vais devoir me discipliner parce que l'actualité me blase de plus en plus. De ce temps-là, il m'arrive tellement de bonnes affaires, que je n'ai pas le goût de commenter les fourberies de Charest, ni le dictateur Harper, encore moins les scribes et parloteux médiatisés.

Mais bon, j'ai promis!
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dimanche, mai 2

Bon débarras Ti-Guy!

Héhé...

Hier soir à Radisson, y'avait party. Ouais. Le party "Bon débarras Ti-Guy".

Et c'est bien certain que les invités étaient triés sur le volet, c'est moi qui invitait. Je laisse parler ma première invitée, Karine...

Juste un petit mot pour te souhaiter bonne chance et pour t'encourager à ne jamais arrêter d'écrire... L'écriture c'est la liberté de l'âme, la force d'une voix et le vrai visage d'un individu.

Mille bisous!
Karine

Karine, j'en ai déjà parlé ici, a vécu, très dignement, une épreuve pas facile. Karine à Radisson, c'est une Ronny féminine, en tout cas dans les durs moments. Merci belle dame pour la belle plume. Tu voulais t'assurer que je ne t'oublierais jamais? T'es impossible à oublier.

J'ai trop d'émotions pour élaborer. À suivre...
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