Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

mercredi, novembre 14

Allo...

J'ai une lectrice directement derrière moi, c'est la première fois...

C'est Anne. Un jour, un texte lui sera sûrement consacré.

Ceci étant, quelques observations... de Radisson.

  • Ma petite voix ne m'a trompé... J'ai fait le bon choix.
  • On est ben icitte... dixit Marie-Hélène. C'est tout à fait vrai.
  • C'est stressant cuisiner... mais bon, je vais m'en sortir.
  • Je suis avec deux très agréables dames, et j'écris. Ça coupe l'inspiration.
  • Je voudrais vous raconter pleins d'AFFAIRES, mais je ne suis pas dans mes affaires...
  • Je devrais avoir accès à internet, bientôt... tout sera plus facile.
  • Merci d'être là, en attendant...
@

samedi, novembre 3

En route pour de nouvelles aventures...

C'est le cas de le dire !

Et bien voilà, je suis prêt...

À 3h00 p.m., je prendrai l'autobus direction Chicoutimi. Je couche là ce soir, et je pars demain pour Radisson. Je n'ai pas d'amertume. Je ne regretterai pas la ville, vous le savez déjà. Montréal, c'est beau le printemps et l'automne. L'été il fait trop chaud et l'hiver c'est très sale.

Je pars la tête en paix. Ma petite voix me dit encore que je fais une bonne "affaire". J'ai hâte d'être là-bas, respirer le bon air, rencontrer des gens sympathiques...

Ça fait que c'est ça !

Salut mes vous autres. Je vais tout faire pour vous donner des nouvelles le plus rapidement possible. C'est drôle, je n'ai pas l'impression de partir seul. ;-)
@

Radisson: Le départ...

C'est vrai là...

Quelqu'un m'a demandé; Ça te fait quoi de partir si loin ? Réponse: Pas vraiment différent que si j'irais travailler à l'expo machin-chouette. Je me trouve relativement zen depuis que j'ai eu la confirmation que je me rendrais au paradis, dixit une vieille âme. Je me sens d'attaque, je me sens... prêt. Ou près ???

Prêt à mettre de l'eau dans mon vin, ceux qui me connaissent savent que ce n'est pas ma spécialité, prêt à m'ouvrir l'esprit, prêt à respirer l'harmonie...

Il faut que je vous reparle d'harmonie, et de nature, un de ces quatre !

P.S. Je pars à trois heure cet après-midi. Je répond à vos commentaires, au maximum, deux avant mon départ. Il se peut que ma "poule intérieure" ponde un autre billet avant l'heure "fatidique". Et après ?

Après, je ferai de mon mieux. Mais j'ai déjà hâte de vous retrouver...
@

vendredi, novembre 2

Tristesse lucrative !

Des enfants, ils en meurent des milliers, à tous les jours...

Mais aujourd'hui, au Québec, la terre a cessé de tourner. C'est que les médias dominants ont un gros fait divers à se mettre sous la dent !

J'ai pas besoin de souligner de quel évènement je parle, ça fait, et la UNE... et jaser bien des "experts". Je trouve ça triste la mort d'un enfant. Il n'y a rien de plus beau qu'un enfant. Et c'est bien certain que d'en perdre un, ça doit être l'enfer pour les parents.

Je disais donc que des enfants, il en meurent des milliers par jour, victimes de la guerre, de la faim, de la maladie, etc. Mais ceux-là n'ont pas bonne presse. De ceux-là, on en parle, uniquement quand c'est médiatiquement payant. Et pourtant, ces enfants là ont aussi des parents. Qu'un enfant soit victime d'un chauffard... ou d'une bombe, c'est épouvantable dans les deux cas.

Ceci étant dit...

J'ai lu un texte de Patrick Lagacé, publié hier, dans son blogue, et je me suis dit; tiens, tiens, tiens... on va entendre parler de cette histoire là dans La Presse, demain. Et comme de fait, aujourd'hui, 4 textes sur le sujet... dont un signé par Lagacé. Si vous aimez ça vous aussi observer la "chose", je vous invite à lire en premier, le texte paru dans le blogue... et ensuite, celui publié dans La Presse d'aujourd'hui.

Blogue: Je ne m’en fais pas une fierté, mais c’est comme ça : je n’ai jamais pleuré, en travaillant sur une histoire. Oui, j’ai été triste. Oui, j’ai été touché, bouleversé, même. Mais une larme ? Jamais. On finit par se bâtir une carapace, on finit par trouver un détachement nécessaire ; nécessaire recul pour fouiller, écrire, faire sa job. En dix ans, jamais une larme, donc.

Jusqu’à tantôt.

Je n’ai pas braillé comme une Madeleine, j’ai juste eu, pour la première fois en dix ans, les yeux pleins d’eau, le moton, la gorge nouée. Sur des Érables, à l’Île-Perrot, penché par-dessus le tas de fleurs et de nounours qui repose, désormais, là où la petite Bianca, 3 ans, a été frappée par une auto en perte de contrôle, hier, sur le terrain de sa gardienne.

La Presse: Un quartier résidentiel comme bien d'autres au Québec. Une gardienne installe, devant son bungalow, des décorations de l'Halloween. Une petite fille joue sur le gazon à ses côtés. Dans la rue, deux ados déconnent au volant de leur voiture respective. Puis, l'inimaginable. Un des conducteurs perd la maîtrise de son véhicule qui finit sa course dans la cour et tue l'enfant. C'est la consternation. Ce drame aurait-il pu être évité ?

Lagacé nous prévient la veille, que son histoire du lendemain sera très triste, il a eu les yeux pleins d'eau pour la première fois, qu'il écrit. Et le lendemain, tel que promis... un texte tout à fait pathétique. Toute une série de mots... qui déclenchent automatiquement la pitié pour les parents, et la rage contre les contrevenants. Bienvenue dans la téléréalité du fait divers.

Oui mais, ces deux gars-là ont tué un enfant dira-t-on. Il faut en parler, il faut légiférer, il faut, il faut... Et pour les milliers d'enfants qui sont morts aujourd'hui dans le monde, il faut quoi ?

Lagacé en rajoute aujourd'hui dans son blogue, un genre de moral à 4 sous de celui qui comprend tout: Et que je suis plus que tanné qu’on banalise les conneries commises au volant, tant par les jeunes que par les plus vieux. Sauf qu’ils étaient assez vieux pour conduire, ils auraient dû être assez vieux pour se comporter comme des gars responsables, au volant.

Des faits divers tristes, il en arrive à tous les jours. Ce qui est malheureux, c'est qu'il y a des faits divers plus vendeurs que d'autres. Et quand ils impliquent des enfants, moi, ça me provoque toujours la nausée.

Voilà pourquoi ce billet...
@

Radisson: La préparation...

Dernière journée avant mon départ, beaucoup de choses à faire...
  • Je ne sais pas encore comment je vais faire pour partir d'ici, je suis cassé raide. J'ai la journée pour trouver une solution...
  • Je vous parlerai un jour de Marie-Hélène. C'est de sa "faute" si je pars demain pour Radisson...
  • J'aime vraiment la nature. J'ai l'impression de retourner à mes racines... même si je ne suis pas né là...
  • C'est un très petit village. Tout le monde se connait, comme dans tous les petits villages. Et les gens de Radisson sont très sympathiques, selon Marie-Hélène...
  • Ça, je trouve ça fascinant. Un "patron" était supposé m'appeler depuis trois semaines. Il m'a finalement contacté... une heure après que j'aie reçu la confirmation que partirais pour Radisson. Tant pis pour lui...
  • Tourner des oeufs, des steaks... ou des saucisses, j'ai déjà fait ça quand j'étais dans la vingtaine. Je me débrouillais relativement bien...
  • Je sens que ce ne sera pas long avant que je mange un steak d'orignal. Je ne chasse pas, mais je peux être téteux...
  • Je n'ai aucune idée de ce que l'avenir me réserve, mais j'espère qu'il ne me ramènera jamais à Montréal.
  • C'est quand on est dans la dèche qu'on voit nos vrais amis. Ils sont d'autant plus précieux, parce que vraiment peu nombreux...
Bon assez de "memérage", j'ai des choses à faire...
@

jeudi, novembre 1

La lune, les étoiles, la grand-mère... en harmonie !

Ça y est, j'ai eu le téléphone que j'attendais... le départ est pour samedi !

Je commençais à croire que je ne partirais pas. Je me trouvais naïf d'avoir embarqué si facilement dans un projet, peut-être trop farfelu. Autrement dit, vous avez bien compris que le doute prenait le dessus... de plus en plus !

Et là, maintenant que je sais que c'est officiel, je ne saute pas de joie. Je suis content, très content même. mais je reste relativement calme. Je vais avoir plein de choses à faire avant de partir.

Je compte bien écrire quelques observations sur ce changement, quand même majeur, dans ma vie, d'ici à ce que je parte. Je sais que certains d'entre vous étaient aussi fébriles que moi. Vous aviez hâte de savoir. Merci beaucoup. J'ai vraiment senti que vous étiez pas loin. J'ai senti aussi que certains commençaient à douter, autant que moi... après avoir espéré, autant que moi.

Je vous ai dit qu'un projet semblable était un de mes rêves secrets, il commence à se réaliser. C'est un gros cadeau, rien de moins. Merci la vie

P.S. Un merci spécial à la grand-mère de Zoreilles. Je suis sûr qu'elle est une étoile aussi...
@