Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

mercredi, février 28

L'indispensable lecteur...

Je sais que je n'ai pas le lectorat de Patrick Lagacé, ou des autres vedettes médiatisés, mais j'ai beaucoup d'admiration pour mes lecteurs, en tout cas ceux que je connais...

À un moment ou un autre, vous avez toujours été là pour m'encourager.

Je viens tout juste de lire le commentaire de Salah, dans le dernier billet, qui me propose de me mouiller dans les eaux troubles du pouvoir. C'est vraiment un très gentil commentaire. Merci beaucoup Salah. J'ai déja dit, en sortant d'un poste de police, qu'un jour je serais premier ministre. J'avais vingt ans...

Aujourd'hui, j'ai probablement accumulé trop de squelettes dans mon placard. ;-)

Pour ceux qui ne le sauraient pas, Salah est un de mes plus vieux lecteurs, et aussi celui grâce à qui vous pouvez accéder à mon carnet en écrivant simplement yeux.org dans la barre d'adresse. Je mijote quelque chose à faire avec cette adresse depuis un certain temps...

Plus d'information, peut-être, avant la fin de l'année. Quoi ? Non mais avouez que si je veux faire de la politique, il faut que je maitrise bien la langue de bois.
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mardi, février 27

Péripatéticienne, un noble métier ?

Ça me console de savoir que les souverainistes ne sont pas tous naifs, qu'ils ne se laissent pas tous empissèter par le premier venu...

«En 2003, les souverainistes ne nous ont pas appuyés parce qu'ils n'ont pas cru qu'on ferait la souveraineté, a expliqué M. Landry au Soleil. André Boisclair a donc tout intérêt à en parler.» (Source)

Boisclair pourra en parler à tous les jours, ça ne changera pas le scepticisme. C'est très clair qu'il parlera de souveraineté parce que, dans les sondages, la souveraineté est plus populaire que lui et son parti. Il y a un mot pour décrire le phénomène, opportunisme. Mon petit doigt me dit pourtant que, cette fois encore, les électeurs ne se laisseront pas berner...

Ceci étant, j'ai lu une conversation relativement "intéressante" entre un journaliste du Devoir et un député péquiste. Certains lecteurs du Devoir accuse le journaliste de faire dans le potin, moi je crois que le potin est très lourd de signification. Je vous laisse juger...

J’ai rencontré un député péquiste à la cafétéria du parlement aujourd'hui mardi, veille du déclenchement des élections.

— Eh puis, dis-je, comment voyez-vous ce qui s’en vient?

— Ah!, répond l'élu, il ne faut pas le nier, il s'agit de faire la "pute" pendant 30 jours! Mais ne me citez pas.

— Comment? Vous n’aimez pas faire campagne?

Bof, vous savez, aller dans les centres d’achat, serrer des mains, parler à des gens à qui on n’a pas envie de parler...

Ça peut être intéressant de rencontrer des gens qu’on veut représenter, non?

Oui, intéressant... Un peu. Mais c’est un pensum, vous savez, c’est difficile. Très difficile.

> pensum, pl.pensums
(nom masculin)
Surcroît de travail imposé à un écolier par punition.
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lundi, février 26

Un peu de néant...

Êtes-vous déja "blasés" ? Vous êtes normal, je pense.

Cette campagne électorale ne sera pas différente des dernières, les sondages seront omniprésents... et les débats de fond absents. Malgré que...
  • Mario Dumont fait du chemin. Et ce n'est pas le sondage publié ce matin dans le Devoir qui me fait émettre cette opinion. D'accord il n'a pas encore chiffré son programme mais il a trouvé le moyen de faire les manchettes à tous les jours. Et jusqu'à maintenant, la "publicité" est loin d'être négative.
  • Je n'en reviens pas encore que le PQ ait changé le mot référendum pour consultation populaire. Je suis d'accord avec le vieux Henri, sur ce point, on prend vraiment les citoyens pour des imbéciles. Ceux qui décident au PQ n'habitent pas la même planète que nous, c'est évident.
  • Hier soir, en voyant Mario Dumont faire la une du téléjournal, j'ai eu un éclair de non-lucidité. Je me suis mis à penser à un gouvernement minoritaire, adéquiste...
  • Qu'a vraiment dit Jean Charest ? Que les transferts fédéraux cesseraient après l'élection ? Ou après la "consultation populaire" ? Est-ce une nouvelle fabriquée ?
  • Les médias ont envahi la "place", et le mot est faible, sur le web. C"est beaucoup trop d'informations... inutiles, je pense.
  • Quelle caca-phonie que la réunion de Liza Frulla, Jean-Pierre Charbonneau et Marie Grégoire à Radio-Canada. Représentant respectivement le PLQ, le PQ et l'ADQ, ces "confrères" sont vraiment d'un pathétique quand ils parlent tous en même temps.
  • Je ne suis pas particulièrement emballé par le début de cette campagne électorale. J'avais oublié que le "spectacle" pouvait être aussi déprimant.
  • Françoise David est candidate de QS dans Gouin. C'est mon comté. Si le vote avait lieu aujourd'hui, c'est elle qui aurait mon vote.
  • J'ai manqué Christine St-Pierre et Bernard Drainville à Tout le monde en parle hier, mais j'ai remarqué la présence d'Amir Khadir. Je l'ai trouvé très intéressant. Drainville, dans un échange avec lui, a tenté de dévier le débat, ce qui prouve que ce dernier connait bien la langue de bois et la démagogie. Le docteur a aussi laissé sans voix la "vedette" libérale, mais j'ai manqué un bout de phrase. Mais j'ai bien noté que Christine n'a pas répondu quand Amir Khadir l'a directement interpellé.
Au début de ce texte, je vous demande si vous êtes déja blasés. Si c'est le cas je vous comprend. Parce que moi, je le suis déja.
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samedi, février 24

La réalité n'est pas du vent...

Bloc comme dans bloquer. Tandis qu'eux gagnent au moins $147 000 par année...

« Social-démocrate, le Bloc québécois? Beaucoup se sont mis à en douter cette semaine quand les bloquistes ont contribué à défaire une motion néo-démocrate demandant de hausser le salaire minimum fédéral à 10 $ l'heure et invitant Ottawa à travailler avec les provinces pour élaborer une stratégie de lutte contre la pauvreté. Le Toronto Star, qui milite en faveur d'une telle hausse, rapporte que les bloquistes craignaient que l'adoption de cette motion mène à des intrusions fédérales dans les plates-bandes provinciales. » (Source)

Que dire de plus ? Sinon les crisser dehors lors de la prochaine élection. ;-(
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Quand c'est assez...

Ceux qui trouvent que je m'acharne ont probablement raison. Mais criss, j'hais ça qu'on tente de me vendre du vent !

Et du vent, c'est à peu près tout ce que le PQ a à proposer depuis les trentes dernières années.

Encore aujourd'hui. Boisclair dit qu'il n'a pas vu la pub en "question", mais dès qu'il a su qu'elle était controversée, il a demandé de la retirer. Et il ne l'a pas vu... qu'il dit. Voyons donc. Avant de demander de retirer cette pub, il faut au moins savoir de quoi on parle, me semble. S'tu moi qui comprend rien ?

Non mais, le type voudrait nous prendre pour des valises qu'il ne s'y prendrait pas autrement.

P.S. Si je critique moins l'ADQ et le PLQ, c'est que je suis profondément pour l'indépendance du Québec. Et présentement, ceux qui se disent le seul parti pouvant nous mener à la souveraineté nous encule trop profond. Ça m'enrage. Je l'écris...

C'est clair que ce n'est pas demain la veille que je voterai pour le PLQ ou l'ADQ, mais vous savez maintenant pourquoi le PQ est plus souvent l'objet de critiques dans ce carnet. Dites-le pas à personne... mais je souhaite au PQ une déconfiture "royale" le 26 mars. Rayé de la carte, rien de moins.

Et ceux qui me connaissent savent que je souhaite, au minimum, la même chose pour le Bloc, et sa suite d'arrivistes. Dehors les chiens pas de médailles !
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vendredi, février 23

Méfions-nous des "peddlers"...

La sauce devient de plus en plus diluée dans le discours péquiste...

«Nous miserons sur le dynamisme de nos régions et nous engageons à tenir une consultation populaire le plus tôt possible dans un premier mandat pour que le Québec devienne enfin un pays» (A. Boisclair)

Qu'est-ce que c'est que cette nouvelle stratégie ? S'il y a encore un indépendantiste au Québec à croire que le PQ veut vraiment l'indépendance du pays, c'est qu'il est profondément naif. Encore une fois, le PQ n'a aucune autre stratégie que de gagner la prochaine élection.

Il promettra beaucoup dans les prochains jours le PQ. Beaucoup et n'importe quoi. Là où le vent soufflera, comme le gel des frais de scolarité ou la vente du Mont-Orford. L'image que le PQ a élu en novembre 2005 n'étant pas aussi efficace qu'espéré, ce parti fera beaucoup de promesses coûteuses d'ici le 26 mars, pour compenser.

Les lucides ne cessent de nous dire que le Québec est une province pauvre. La question qui sera inévitablement posée au PQ c'est; on paye ça comment ces belles promesses ? C'est là que les réponses risquent de devenir nébuleuses.

Remarquez que c'est facile de se débarasser des promesses en l'air une fois au pouvoir. S'agit de dire qu'il y a un trou dans les finances publiques. Charest nous a fait le coup en 2003, Boisclair fera de même s'il devient premier ministre le 26 mars.

Le truc est connu depuis longtemps...
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Se tenir debout... malgré tout !

Vous ne serez jamais ministre...

C'est ce que l'establishment péquiste aurait dit au candidat à l'investiture dans Louis-Hébert, André Jolicoeur, pour le dissuader de se présenter. Le type ne les a pas écouté et a gagné l'investiture du comté, hier.

On dit qu'il est de la vieille garde, Jacques Parizeau l'appuie, et moi je lui dis... bravo. Bravo M. Jolicoeur de vous être tenu debout devant cet establishment dépassé, cet establisment arriviste. Cet establishment qui ne veut plus la souveraineté depuis longtemps. Un jour, les historiens se pencheront peut-être sur le sujet.

Soit les historiens, soit les enquêteurs...
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mercredi, février 21

C'est maintenant officiel...

La finale aura lieu le 26 mars !

Qui sera le premier chef à se mettre les pieds dans la bouche ? Les médias en feront-ils trop, au point d'écoeurer la population ? Est-ce que tout est déja réglé ?

Les Québécois s'apprêtent à reporter le PLQ au pouvoir, et plus tard le PCC, mais la majorité ne le sait pas encore. Ça fait longtemps que la démocratie n'a plus rien à voir, quand vient le temps de déposer son vote dans les urnes.

Le PLQ est le plus riche des trois aspirants à la médaille d'or. Il part donc avec une longueur d'avance. Et ce sondage qui vient tout juste d'être publié, et qui fera la manchette au moins toute la journée demain, est sérieusement significatif.

André constatera, très tôt dans cette campagne, que de faire la première page de La Presse, n'aide pas toujours à éclipser ses adversaires.
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La mine basse...

On dit qu'une photo vaut mille mots. Celle-ci a été prise dimanche. Papa Bertrand et son fils venaient d'apprendre que parfois, le parachute ne s'ouvre pas...

«Les militants du PQ dans Vanier ont massivement rejeté le candidat de l’establishment, hier, en élisant à 78% le président de l’exécutif local, Sylvain Lévesque.» (Source)

Le parachuté qui dit ne pas l'être, fils et neveu de deux figures trop connues de la politique québécoise, s'est fait montrer la sortie par les militants de Vanier. Je trouve que c'est une sacrée bonne nouvelle. Parachuter un candidat est un très mauvais message à lancer aux militants. C'est comme de dire... Il n'y a personne d'assez compétent dans votre comté pour faire le travail.

C'est peut-être une nouvelle dépassée, puisqu'elle est déja vieille de trois jours, mais j'attendais de voir les réactions... «Je pense qu'on va retrouver Jean-François Bertrand en politique. Il a ça dans les tripes. Il y a un peu de famille là-dedans», prédit le député de Charlevoix.

Pour le moment, le fils a ses entrées au PQ et à l'ADQ. Il a donc tout ce qu'il faut pour devenir candidat conservateur lors de la prochaine élection fédérale !
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mardi, février 20

L'opium du peuple au pilori...

Une quelconque étude, publiée dans une quelconque revue, fait ce constat troublant...

« La télévision rend malade. Ses effets sur la santé des enfants seraient beaucoup plus importants qu'il est généralement reconnu, estime le chercheur britannique Aric Sigman. »

J'ai lu le court résumé de cette étude sur le site de Radio-Canada et je pense que, en effet, la télé peut rendre malade... Selon les travaux du Dr Sigman, le petit écran augmente les probabilités de souffrir de déficience visuelle, d'obésité, de diabète de type 2, d'autisme ou même d'avoir une puberté hâtive.

Ça me rappelle qu'il y aura bientôt, au Québec, un réseau de télévision pour les 0-3 ans. Quebecor est intéressé, ça promet !

Peut-on conclure que, celui qui, dans l'avenir, investira dans la télé et dans les compagnies pharmaceutiques, fera d'une pierre deux coups ?

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Un chien battu...

C'est ce qu'avait l'air André Boisclair ce matin à la période des questions à l'Assemblée nationale!

Le PQ pense se faire du capital politique en maintenant le gel des frais de scolarité. Tous savent que c'est au Québec que les frais de scolarité sont les moins élevés. Tous conviennent que les universités québécoises ont un criant besoin d'argent. Je pense donc que les étudiants doivent "collaborer" un peu plus...

Au moins deux députés du caucus péquiste pensent la même chose. C'est ce qui a permis à Jean Charest de "planter" Boisclair ce matin à l'Assemblée nationale. C'était drôle de voir ce dernier, plus sérieux qu'un pape, après chacune de ses interventions. Il voulait démontrer qu'il était scandalisé, il a plutôt révélé qu'il était un bien piètre acteur.

Pierre Curzi est définitivement meilleur comédien que lui.
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lundi, février 19

Réflexions pré-électorales...

Les élections, c'est comme les Olympiques ou la Coupe du monde de soccer. Ça arrive aux quatre ans et c'est relativement intéressant à suivre.

Moi personnellement, les trois évènements me passionnent.

J'ai fait, en novembre 2005, la prédiction que le PQ finirait troisième lors des prochaines élections. Je maintiens cette prédiction. Voici en vrac ce que mon oeil peu objectif a observé dans les dernières semaines...

  • Ça ne va pas bien pour le PQ. J'ai eu cette impression en regardant le visage de Boisclair au début de la semaine passée. Et plus tard dans la semaine, j'ai lu quelques textes qui m'ont confirmé cette impression.
  • L'adversaire principal de Charest ne sera pas Boisclair, mais Dumont. Boisclair se calera tout seul et Dumont pourrait, éventuellement, en faire autant. Je pense que Jean Charest a le talent pour gagner cette élection, mais ce ne sera pas aussi facile que prévu parce que l'adversaire ne sera pas le même... que prévu !
  • J'ai lu quatre textes en fin de semaine, signés par 4 journalistes connus et c'est l'unanimité: Boisclair a été nul dans les derniers jours.
  • Mario Dumont a le vent dans les voiles, mais je me demande si sa "balloune" ne se dégonflera pas comme lors des dernières élections. C'est qu'il dénonce beaucoup mais, tout comme Boisclair, il n'a pas de solutions à proposer.
  • Boisclair donne un point de presse présentement suite à un caucus avec ses députés. Ses dents sont bien en vue comme d'habitude. Mais, le capital politique qu'il compte se faire avec le gel des frais de scolarité risque de ne pas rapporter grand chose. Ses réponses, qui ne répondent à peu près jamais, sont encore très longues dans ce point de presse. Je dirais même qu'elles sont endormantes. Mais ça aussi c'est comme d'habitude.
  • J'ai quelques contacts qui me disent que les Libéraux sont prêts et confiants.
  • Charest déclenchera des élections cette semaine pour prendre le PQ de court, mais aussi pour que le rapport sur Option Canada ne vienne pas enrayer la "machine".
  • J'écoute, en écrivant ce billet, les réponses aux questions posées par les journalistes à André Boisclair. Il a changé son fusil d'épaule au sujet de la loi 142. À suivre...
  • Les élections auront lieu le 26 mars. Je sais que je devrai voter, mais pour qui ? Les dernières fois j'ai annulé. Mais je me suis rendu compte que ce n'était pas la chose à faire puisqu'on ne nous dit plus combien il y a eu de votes annulés.
  • Le prochain sondage fera encore mal au PQ. Ce sera intéressant d'observer leurs réactions.
  • Parlant de sondage, ils seront encore omniprésents. La tendance actuelle est favorable aux Libéraux. Ça devrait se poursuivre puisqu'on peut faire dire n'importe quoi aux sondages.
  • Les médias feront encore une fois leurs choux gras avec des détails, au détriment des débats de fond. On se demande après, pourquoi la démocratie est aussi "fucké".
  • J'avais 12 ans lorsque j'ai "participé" à ma première campagne électorale et j'ai eu immédiatement la piqûre. Ça me passionne vraiment.
  • Québec solidaire a fait une erreur en optant pour un chef à deux têtes. Deux vendeurs sur le même client, c'est un de trop. Ça s'applique aussi à la politique.
  • J'ai hâte de voir pourquoi les Libéraux étaient si "heureux" le 15 novembre 2005.
  • Parce que la chose me passionne, attendez-vous à plusieurs billets sur le sujet d'ici le 26 mars.
Je pense toujours que les élections sont, la plupart du temps, un piège à cons. Ça ne m'empêche pas d'adorer observer le phénomène. Allez donc y comprendre quelque chose !
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dimanche, février 18

Des nouvelles de notre outre-mangeuse nationale...

Mesdames et messieurs, l'heure est grave. Grave. C'est que la lieutenant-gouverneur vit des heures, pour ne pas dire des jours, sombres...

La lieutenant-gouverneur du Québec, Lise Thibault, a avoué, samedi, devant les caméras de TVA, traverser la pire période de sa vie depuis que des allégations de dépenses excessives pèsent sur elle.

Moi ces choses-là me rendent tellement triste, que je serais prêt, demain matin, à présider une campagne de financement pour payer un régime à madame. C'est que je suis convaincu que cette période de sa vie ne serait pas aussi dramatique, si elle ne mangeait pas autant !
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samedi, février 17

Bonne fin de semaine !


Cette caricature de André-Philippe Côté parue dans Le Soleil m'a vraiment fait rigoler. Pour ceux qui ne l'auraient pas vu...
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vendredi, février 16

C'est pas moi, c'est Zoreilles...

Je voulais souligner que notre nouveau martyr temporaire, j'ai nommé Mario Dumont, ferait mieux de cesser de jouer la vierge offensée et plutôt se concentrer sur ce qu'il proposera aux Québécois lors de la prochaine élection, quand j'ai eu l'idée géniale de passer chez notre bonne Zoreilles, avant...

Imaginons-nous au Tim Hortons, il est 7 heures, il nous reste une bonne heure de avant d'aller travailler!

Quelle bonne idée. Imaginons, en effet, que deux, voisines disons, se rencontrent au Ti-Motton, après s'être levées à 1 heure du matin, pour arriver au bureau à 9...

Pour simplifier l'affaire, et ne surtout pas déplaire à l'adversaire, ça rime mais ça n'a pas nécessairement rapport, les deux chipies auront pour nom, Femme1 et Femme2.

Femme1: Aye, salut toi. Y'avais du trafic en tabarnak. Ciboire.
Femme2: Tu dis ça à tous les matins. T'es pas tanné de toujours radoter les mêmes affaires.

F1: Cou-donc toi, t'es dans ton SPM ?
F2: Ouuuiii... excuse-moi.

F1: T'as-tu vu la grosse là-bas ? Elle vient de se commander une deuxième douzaine de beignes.
F2: C'est clair que le nouveau Guide alimentaire canadien ne l'influence pas beaucoup.

F1: J'la connais un peu, elle ne fait jamais le ménage. Madame a sa bonne, 'magine toi-donc.
F2: Moi aussi j'la connais, c'est ma patronne.

F1: Ah ouais ? Pis, est-ce qu'elle a l'air de ce qu'elle a l'air ?
F2: S't'une grosse câlisse. Mande moé pas pourquoi, j'l sais pas. Pis j'ose pas me l'imaginer...

F1: T'as raison, c'est sûrement une grosse criss de vache. C'est pas pour rien qu'elle est l'adjointe du directeur.
F2: C'est de valeur que le directeur ne vienne jamais dans mon département. Moi aussi je lui en taillerais une, ce qu'a sûrement dû faire la grosse, même si s't'un vieux criss.

F1: Changement de sujet, comment ça va avec ton chum ? Tu me disais il y a quinze ans qu'il te tombait sur les nerfs...
F2: Faut ben que je défoule su' quequ'un...

F1: Tu penses pas que tu pourrais le flusher et t'en choisir un autre ?
F2: Qui choisit prend pire, c'est ce que ma mère m'a toujours dit.

F1: Y t'as-tu amené magasiner vendredi soir passé ?
F2: Eh oui. Et samedi on a baisé, comme à tous les samedis, si tu veux le savoir. C'était aussi plate que la première fois il y a 15 ans, mais mon mec conduit toujours une voiture de l'année.

F1: Chanceuse. Le mien est à pied et il se prend pour le Karl Marx de l'environnement.
F2: C'est qui Karl Marx ?

F1: Je le sais-tu moé ? Ça doit être un hostie de mongol qui fait du porte-à-porte pour le Bloc.
F2: Ça te fais-tu rien si on ne parlait pas de politique ce matin ? S'tie que ça ne me tente pas.

F1: Moi non plus, mais comme j'avais rien à dire.
F2: Comme d'habitude.

F1: Mange donc de la marde.
F2: S'cuse-moé, c'est le SPM.

F1: On devrait aller magasiner...
F2: On a pas le temps, on commence dans 15 minutes.

F1: Criss que j'hais ma job...
F2: Moé tou. T'as pas idée.

F1: Pourquoi tu dis toujours la même affaire que moi ?
F2: Parce qu'on a rien à dire tous les deux.

F1: Chut, pas trop fort. Regarde le beau gars à côté.
F2: C'est pas lui que tu trouves beau, c'est son char.

F1: Aye. Vas donc chier.
F2: Excuse. C'est encore le SPM. Mais avoue que tu tripes sur les Tempo's.

F1: Oui, oui... surtout les ceusses de l'année 1988. Là, t'étais sûr de te faire fourrer d'aplomb.
F2: Me faire fourrer d'aplomb, asti que j'aimerais ça, mais c'est pas avec mon moron que ça risque de m'arriver.

F1: Ton moron comme tu dis, y t'a fourré au départ mais tu dormais.
F2: Avoue que t'es pas mieux. Le tien ne bande plus mais il est toujours aussi vigoureux.

F1: C'est son médecin qui n'a rien compris. Au lieu de lui prescrire des valiums, il lui a prescrit du Cyalis.
F2: C'est-tu lui qui joue au curling dans l'annonce ?

F1: Non c'est pas lui. Y'é ben trop looser pour ça.
F2: Un looser, je trouve que ça te va tellement bien.

F1: Et toi, avoues que t'es pas mieux. Ton mongol bande avec du Cyalis... et il se masturbe en lisant Karl Marx.
F2: T'es un peu mêlé. C'est ton mongol qui prend du Cyalis... et qui lit Karl Marx. Le mien ne prend rien, et je tente toujours de le distraire quand l'annonce du produit bandant passe à l'écran.

F1: Penses-tu qu'on devrait se trouver un amant ?
F2: Non. Je pense qu'on devrait se pointer au bureau, si on veut pas se retrouver avec un avis de congédiment.

F1: J'aime ça jaser avec toi, Ça assombrit mes journées.
F2: Ouais, ouais. Je sais que ça te fait quelque chose à raconter à ton moron. Merde, à demain matin...

F1: ???
F2: Viens pas me dire que ta conversation est moins insipide avec lui...

F1: T'ai-je envoyé chier moi aujourd'hui ?
F2: Oui, mais tu peux redonder..., ça me fera quelque chose à raconter!

C.F.: Bonne nuit !
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jeudi, février 15

Le fils de l'autre...

Vous savez celui qui est devenu fédéraliste parce que Jacques Parizeau ne répondait pas à ses questions. C'est de son fils qu'il s'agit, dans cette autre "sombre" historiette...

« L'avocat Jean-François Bertrand, qui se présente dans la course à l'investiture péquiste dans Vanier, demeurera membre de l'ADQ jusqu'en avril

Il a oublié de se "désabonner" qu'il raconte. Sauf qu'en lisant le texte, on apprend qu'il était abonné pour 3 ans.

Le père est passé d'indépendantiste à fédéraliste sur une simple frustration. On ne saura pas le fond de l'histoire dans le cas du fils, mais on se rappellera que le PQ et l'ADQ, ce n'est peut-être pas si différent.
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Une petite victoire!

Le patron ne gagne pas tout le temps, même si très souvent...

«Un tribunal d'arbitrage a ordonné mercredi le retour au travail des pressiers du Journal de Montréal, affirmant que le lockout, décrété l'automne dernier à leur endroit, était illégal.» (Source)

Depuis que Péladeau fils a relevé Péladeau père, le mépris envers les employés semblent être devenu le leitmotiv de l'empire Quebecor.

Pourtant les employés, c'est tellement précieux.
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mercredi, février 14

Gueule fine... ou voleuse ?

La question mérite d'être posée.

Si nous n'étions pas habitués, nous serions sans doute scandalisés...

- Le 26 juin 2003, Mme Thibault s'est fait facturer 569,81$ pour un déjeuner à sa chambre du Sheraton Montréal.

- Le 2 février 2004, Mme Thibault s'est fait facturer 751,11$ pour un dîner à sa chambre du Sheraton Montréal.

- Le 22 mars 2004, Mme Thibault s'est fait facturer 468,28$ pour un déjeuner à sa chambre du Sheraton Montréal. Ottawa a payé tout cela. (Source)

En fait, ce n'est pas Ottawa qui a payé pour ça, mais nous tous. J'aimerais bien voir les factures... détaillées.

Le plus dégeulasse dans l'affaire, c'est que la Thibault n'est pas la seule à abuser des payeurs de taxes. C'est une épidémie beaucoup plus développée que la grippe aviaire. On apprend aujourd'hui que les jours de cette "épicurienne à nos frais" sont comptés. Elle s'en sortira malgré tout, avec une belle pension pour le reste de sa vie.

Vive les payeurs de taxes, ces cons qu'on encule toujours plus profond.
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Ça sonne faux...


André Boisclair claironne que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour sa formation politique...

«On commence une campagne électorale. Puis je vais vous dire, on a le couteau entre les dents au Parti québécois. On a une équipe remarquable pour se battre, une plate-forme qui va être adoptée bientôt par nos membres, dans les prochains jours. Vous allez nous voir mener une belle campagne électorale qui va nous conduire à la victoire; je le sens sur le terrain» (Source)

L'équipe remarquable ne se démarque pas beaucoup... sur le terrain, me semble. Charest m'a bien fait rigoler avec cette réponse; «Je ne commente pas les sondages. Si M. Boisclair veut les commenter avec son couteau entre les dents, parfait. Espérons qu'il ne se blesse pas»

Cela étant dit, vous trouvez que c'est tranquille ici depuis quelques jours ? Vous avez bien raison. Ça m'arrive de temps en temps de n'avoir pas le goût de commenter les conneries de l'actualité.

Mais ça ne durera pas, je me connais...
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dimanche, février 11

L'idée a un gros, gros potentiel...

À condition de ne pas être limité dans sa liberté d'expression!

« Le travail journalistique pourrait se modifier de plus en plus dans les prochaines années, et la tentation est forte de demander aux journalistes d'écrire à la fois pour un journal et pour un site Internet... tout en filmant sur vidéo les événements qu'ils couvrent. » (Source)

On peut le prévoir immédiatement, pour les MT, ce ne sera que la continuité de ce qu'ils font actuellement, du spectacle. Eux ils ne peuvent pas tout dire... mais ils ont de la publicité à vendre. Mais nous, le commun des mortels, avons accès à la même technologie. Une caméra et le goût de faire du journalisme citoyen, c'est tout ce qu'il faut...

Non mais pensez-y. C'est pas cher payé pour pouvoir concurrencer tous les MT réunis!
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samedi, février 10

C'est comme ça que ça se passe... mais pas juste à Montréal!

C'est mission presque impossible pour un Montréalais de comprendre les gens qui vivent en région.

Les régions, c'est un monde complètement différent. Moi je dis fascinant, mais je prêche évidemment pour ma paroisse... La Mauricie. Non mais c'est vrai, les Montréalais ne comprennent rien aux régions... et aux "régionaux". J'ai fait le tour du Québec plusieurs fois. C'est typique. Quand un Montréalais arrive dans un resto "régional" par exemple, une des premières remarques qu'il fait, c'est; Ah, c'est pas servi comme ça à Montréal !

C'est chaque fois très drôle. Et quand on a fini de rire, on se dit: Oui mais, est-ce que ça se peut que tout ne soit pas comme à Montréal ? C'est ce que les "régionaux" aimeraient bien faire comprendre aux Montréalais... IL N'Y A PAS QUE MONTRÉAL AU QUÉBEC. Mais c'est difficile.

Pourtant, Montréal ne possède pas le monopole de LA façon de faire. Ce qui se fait en dehors de l'île est souvent génial, il faut juste ouvrir les yeux.

Cette intro, plus longue que d'habitude, truffée de subjectivité, voudrait que vous preniez le temps de lire le texte dont je met le lien ce matin. Logiquement, le Bloc ne devrait plus exister. Pas parce qu'il avait promis de ne pas durer, mais parce qu'ils ne sert à rien d'autre que de distribuer de très généreux salaires... de base.

« C'est surtout le mépris «montréaliste» à l'égard des régions et de la capitale nationale qui a entraîné le «désastre» du 23 janvier 2006 pour le Bloc à Québec. » (Source)

Ce texte est vraiment intéressant. C'est franchement du bon travail de journalisme.

Avant de tomber dans le mode solution, il faut éliminer le problème. Et le problème ici, c'est qu'un parti politique fourmillant de faux souverainistes manipulent dangereusement la démocratie. Criss que j'aimerais ça le crier assez fort pour que le Bloc disparaisse complètement du paysage politique.

Hostie que j'aimerais ça que mes rêves en couleurs se réalisent !
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vendredi, février 9

L'affaire Drainville... Qui dit vrai ?


Avouons que ça commence drôlement une carrière politique...

« Le journaliste Bernard Drainville a lui-même sollicité le Parti québécois afin d'en porter les couleurs lors des prochaines élections générales, a appris Le Devoir d'une source péquiste sûre. (...) Le directeur des communications du PQ, Daniel Bussières, a affirmé que «c'est totalement faux». » (Source)

C'est difficile de départager le vrai du faux quand on a affaire à un politicien. Ce qui ne trompe pas pourtant, c'est que Drainville n'avait pas, hier, le visage réjoui de quelqu'un qui se lance dans un nouveau défi. Il nous aurait annoncé le décès de sa mère, qu'il aurait eu la même physionomie.

Le langage non-verbal, ça ne trompe jamais.
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jeudi, février 8

Le point de presse...

J'aime ça observer les journalistes-politiciens, que voulez-vous ?
  • C'est confirmé. André Boisclair n'est pas présent.
  • Drainville arrive sur scène la tête basse. il ne la lève que quelques secondes plus tard.
  • Il est très sérieux. Il n'y a pas beaucoup d'enthousiasme dans ses premières phrases.
  • Il a confiance à André Boisclair parce que c'est un gars de sa génération, un jeune. C'est tout ! C'est vrai qu'à part être "jeune", Boisclair ne se démarque pas beaucoup.
  • Il nous dit pourquoi il croit à l'indépendance, mais à moi, il ne m'inspire pas confiance.
  • Il est relativement mal à l'aise. Visiblement qu'il n'a pas hâte à la période de questions...
  • L'offre est venue mardi après-midi...
  • Une proposition a été faite par Jacques Parizeau la semaine passée, à sa femme ???
  • Une boutade, c'est l'explication qu'il donne pour expliquer son conseil à André Boisclair d'être bon puisque l'entrevue sera diffusée 6 fois...
  • J'aimerais qu'on lui demande quelle était la proposition de Parizeau la semaine dernière...
  • Il dit que ça prend de la naiveté, de l'idéalisme, peut-être de la folie... et du courage.
  • Il nous suggère de revoir l'entrevue qu'il a donné à Boisclair. Je l'ai revu cette entrevue et elle ne m'a pas impressionné. Drainville faisait toujours semblant d'être un journaliste chevronné dans ses entrevues.
  • C'est à André Boisclair qu'il a annoncé qu'il ne serait pas candidat. Curieux...
  • On lui demande s'il en a pas mis un peu dans son entrevue.
  • Drainville a menti sur le fait qu'il a pris sa décision vendredi après-midi. Le journaliste Sébastien Bovet vient de confirmer à RDI que Drainville ne savait pas encore samedi matin, si c'était lui ou Sébastien Bovet qui ferait l'entrevue avec André Boisclair.
Cette histoire ne devrait pas empêcher Drainville de remporter la victoire dans Marie-Victorin, un chateau fort péquiste, mais elle nous en dit un peu plus sur le personnage.

Ce que je retiens de ce point de presse c'est que Parizeau a fait une offre à sa femme. Déja, que l'offre soit faite à sa femme, c'est un peu bizarre. Lors du point de presse, il dit qu'il a appelé André Boisclair vendredi après-midi pour lui dire qu'il refusait la première offre. Autrement dit, c'est Parizeau qui commence la négociation, mais c'est Boisclair qui reçoit la réponse finale. C'est vraiment pas clair. C'est peut-être un détail, mais ça reste un détail troublant.

Je retiens aussi le témoignage de Sébastien Bovet. Drainville était le patron de Bovet à Québec. Vendredi après-midi, Drainville a prévenu son journaliste qu'il se pouvait que ça soit lui qui fasse l'entrevue avec André Boisclair. Bovet a rajouté à peu près ceci; Nous nous sommes parlé au téléphone samedi matin et la décision n'était pas encore prise à savoir qui ferait l'entrevue.

Plus tard, lors d'une entrevue avec Dominique Poirier, il a justifié cette indécision en disant que le PQ aurait pu revenir avec une autre proposition. On ne parle plus ici de réflexion mais de véritable négociation. J'embarque, si vous me donnez ce que je veux...

Donc si c'est vrai qu'il a annoncé le jour avant, à Boisclair, qu'il refusait la première offre, ce n'est pas vrai que dès ce moment-là il redevenait journaliste, donc apte à mener l'entrevue avec Boisclair. Les négociations se poursuivaient, tout simplement. S'il a menti sur ce détail, a-t-il menti sur tout le reste ? Mon manque d'objectivité me fait croire que oui, définitivement.

Il ne respirait pas la joie de vivre et la sérénité cet après-midi l'ex-journaliste. Habituellement, quand on se lance dans un nouveau projet, on manifeste un certain enthousiasme. Je n'ai rien vu de tel. J'avais l'impression que c'était plus froid que dans un salon mortuaire.

Un dernier mot sur l'absence de Boisclair. L'excuse facile pour expliquer cette absence, c'est que Boisclair avait autre chose à faire. Je ne peux l'avaler celle-là. Un horaire, ça se planifie. Habituellement, un chef est très fier de présenter un candidat vedette...
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L'absence d'éthique se confirme...

Ça vient de paraître sur Cyberpresse...

« Juste avant d'interviewer André Boisclair, Bernard Drainville a eu un échange informel avec le chef péquiste, à micros ouverts. «Six diffusions, cette entrevue-là. C'est payant. Il faut que tu sois bon», a-t-il lancé à André Boisclair, faisant allusion aux multiples rediffusions de l'entrevue dans les diverses émissions de Radio-Canada. » (Source)

Visiblement que Drainville connait le potentiel publicitaire de la télé. Si ce qui est cité plus haut est véridique, ce n'est pas le journaliste qui faisait l'entrevue, mais le candidat. Si c'est le cas, c'est en effet un grave manquement à l'éthique. On s'étonnera après que le métier de journaliste ait autant de crédibilité que celui de politicien.

Je pourrai suivre son point de presse. J'ai très hâte de savoir quelles seront ses explications.

À suivre...
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C'est pas clair...

La candidature de Bernard Drainville soulève des questions d'éthique. Des questions qui méritent réponses. Mais répondre aux questions pour Boisclair, c'est toujours très compliqué...

« Du côté du Parti québécois, le silence complet était de mise au sujet du saut en politique de M. Drainville. Au cours d'un point de presse à Saint-Nicolas, sur la rive-sud de Québec, M. Boisclair a tourné les talons lorsqu'un journaliste lui a demandé de commenter l'entrée en scène de sa nouvelle recrue. »(Source)

M. à J.: André Boisclair ne sera pas présent lors du point de presse de Bernard Drainville cet après-midi. Je trouve là tellement de couardise, que je ne pouvais m'empêcher de le souligner.
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mercredi, février 7

L'équipe de rêve se précise...

Ayant lu la nouvelle sur un forum en premier, je croyais à un canular...

« Le chef de bureau et correspondant politique démissionnaire de Radio-Canada à Québec Bernard Drainville fait le saut en politique. »

La première fois que j'ai remarqué Bernard Drainville à Radio-Canada, c'est à l'émission "La part des choses". Sa façon d'animer cette émission me semblait tellement une copie conforme de ce que fait Jean-Luc Mongrain, les gros yeux en moins, que je n'ai jamais réussi à en écouter une au complet.

Son ton faussement sérieux me tombait royalement sur les nerfs...

Apparemment que c'est vrai, il se présente... et il pourrait faire équipe avec nul autre que le maire Gendron, qui a confirmé aujourd'hui à LCN que ça fait deux fois qu'il est approché par le PQ pour se porter candidat. La prochaine campagne électorale risque d'être assez intéressante à observer. J'ai bien l'impression que les débats de fond resteront encore au fond, mais on risque de voir le vrai visage de certains.

M. à J.: Le porte-parole du premier ministre Jean Charest, Hugo D'Amours, a confié qu'encore lundi, M. Drainville tentait d'obtenir les résultats de sondages internes des libéraux.

Au bureau du chef de l'Action démocratique, on confirme que Mario Dumont était furieux après avoir appris la nouvelle. Son attaché de presse, Jean-Nicolas Gagné, a révélé que le journaliste avait longuement tenté lundi dernier de lui soutirer des informations sur le plan de campagne de l'ADQ.

Bernard Drainville a-t-il tenté de jouer la carte du journaliste jusqu'à la fin ? Il me semble que c'est une excellente question à laquelle il devra répondre. Il niera, mais le doute est semé.
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Un 15 minutes de gloire... peu glorieux !

Ça fait la première page de La Presse, c'est la première nouvelle dans les bulletins de RDI... heureusement que le ridicule ne tue pas.

« Le code de vie de Hérouxville vient de faire de nouvelles victimes collatérales, à Montréal, où des élèves d'une classe multiethnique de troisième année seront privés d'une visite à Sainte-Thècle. L'enseignante estime que, vu la proximité de ces deux municipalités de la Mauricie, il serait déplacé de demander aux parents, en majorité des immigrés, de laisser partir leurs rejetons pour cette région. »

La première phrase qui m'est venue à l'esprit après avoir pris connaissance de cette nouvelle c'est, criss de folle. Je le pense encore 6 heures plus tard. A-t-elle consulté son entourage avant de prendre une décision impliquant plus d'une trentaine d'enfants ? Je doute. A-t-elle demandé l'opinion des enfants ? Des parents ?

C'est quoi l'idée ? Pourquoi les enfants de Sainte-Thècle, tout comme ceux de Montréal, payeraient pour un débat idiot initié par des gens en manque de publicité ? Les enfants sont, bien souvent, crissement plus intelligents que les adultes. Je suis convaincu qu'ils sont beaucoup plus curieux que peureux. Ils auraient sûrement apprécié cette rencontre.

Mais bon. Un adulte a décidé que...
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mardi, février 6

Fiction-réalité... Les anges de l'information !

Aujourd'hui je reçois Jean-Luc, Pierre et Simon. Ce serait un malheureux hasard que vous y voyiez une ressemblance avec des personnages, vendeurs de publicité dans la réalité, déguisés en présentateurs de nouvelles à la télévision...

C.F.: Bonsoir messieurs...
J.L.: Qu'est-ce qu'on fait ici ?
P.: Est-ce que ça va être long ?
S.: Est-ce que c'est terminé ?

C.F.: Messieurs, entrons tout de suite dans le vif du sujet. Qu'avez-vous mangé pour déjeuner ce matin ?
J.L.: Tu niaises ?
P.: J'ai Richard, notre correspondant à Washington, qui a un reportage la-dessus. De retour après la pause.
S. Bernard, le monsieur pose des questions que tu devras approfondir pour nous. Est-ce que ton reportage sera prêt dans les 30 prochaines secondes?

C.F.: Messieurs, quand vous présentez les "nouvelles", réalisez-vous que vous faites un métier vachement important ?
J.L.: Important ? Sans doute pas. Payant ? Mets-en!
P.: Moi je suis très émotif. C'est aussi important que les gros yeux de Jean-Luc.
S.: Moi, je prend ce qui reste. Parce que l'important c'est vraiment ce qui reste, après l'impôt.

C.F.: Vous êtes un peu des missionnaires, pour ne pas dire des "curés" de l'information ?
J.L.: J'aime ça curé, ça me décrit bien...
P.: J'ai notre correspondant à Tripoli qui a justement un reportage là-dessus... c'est quoi déja la question ?
S.: Moi je ne me pose pas ce genre de question existentielle. Des questions, j'en pose des milliers à tous les jours, mais je n'écoute jamais les réponses. Ce n'est pas dans mon contrat.

C.F.: J'aimerais que vous me parliez de vos téléspectateurs...
J.L.: Comme t'es pas lu je vais te le dire franchement, un mot; pathétique. Non mais comment font-ils pour me suivre après toutes ces années. Ça demeure pour moi un mystère total.
P.: C'est avec beaucoup d'émotions que j'aimerais m'adresser à eux dans ton carnet, mais je trouve pas mes notes. Sophie ? Paul ? Richard ? À l'aide...
S.: Moi les téléspectateurs, je n'en ai pas besoin. Je travaille pour une société de tas.

C.F.: Que pensez-vous de tout ces méchants terroristes qui sévissent un peu partout sur la planète, particulièrement là ou il y a du pétrole... ou d'autres richesses naturelles ?
J.L.: Ils nous font bien vivre, que dire de plus ? Pourvu qu'ils restent là-bas...
P.: Les mots me manquent pour vous dire combien ils me terrorisent. Non mais, c'est qu'ils sont vraiment méchants. Une chance que M. Bush est là pour nous protéger.
S.: Je ne comprendrai jamais pourquoi ces gens ne veulent pas de notre démocratie.

C.F.: Avez-vous déja lu le livre 1984 ?
J.L.: Non, mais j'ai lu tous les Tintin...
P.: Non, mais je lis le "Prions en église"...
S.: Ça me dit quelque chose. Je pense que Harry Potter est le héros de ce livre. N'est-il pas ?

C.F.: Dans ce livre, on dit que l'information c'est l'ignorance. Qu'en pensez-vous ?
J.L. Ça m'apparait clair, très clair même. C'est pour ça que j'essaie d'en mettre un peu plus, histoire que le téléspectateur ait l'impression d'en avoir pour son argent...
P.: À TVA, c'est vrai... que l'information rend ignorant. Mais que voulez-vous? La vérité, c'est beaucoup trop d'émotions...
S.: À RDI, la course à l'information va dans le même sens qu'à TVA. Je ne sais pas si ça a un impact chez les téléspectateurs mais, personnellement, j'adore ça me voir à la télé...

C.F. Messieurs, la question qui tue. Avez-vous l'impression que l'information est manipulée ?
J.L.: Non pas du tout. Je ne me fâche jamais pour rien.
P.: Ben non ! Voyons donc. À TVA, l'information, c'est vrai.
S.: Ça veut dire quoi "manipulée" ?

C.F.: On a découvert quelque part un corps inanimé. Désolé messieurs, je dois mettre fin à cette entrevue. C'est que l'affaire est importante... le corps est vraiment inanimé.
J.L.: Je vais en parler ce soir lors de mon spectacle.
P.: En effet, le corps me semble vraiment inanimé, si je me fie aux images exclusives, en direct de notre hélicoptère, ainsi qu'à notre sondage Canoë/TVA.
S.: Messieurs, ce n'est pas du tout un corps inanimé. C'est André Boisclair devant un miroir, regardant ses 72 dents.
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lundi, février 5

Permettez ?

" Si un homme a une grande idée de lui-même, on peut être sûr que c'est la seule grande idée qu'il ait jamais eue dans sa vie. " (A. Esquiros)

Je viens tout juste de recevoir un cadeau...

Une des jeunes filles à qui j'ai enseigné la vente vient de me dire au téléphone, "Merci Guy, grâce à toi j'étudie dans un domaine qui me plait énormément". Cette jeune fille a un talent fou dans la représentation, mais elle ne le savait pas...

Puisqu'on est dans les bonnes nouvelles, une autre à qui j'ai enseigné s'ouvrira très bientôt un commerce avec sa mère et sa soeur. La conjoncture est parfaite, la mère, championne vendeuse de son état, a perdu son travail après 16 ans au même endroit... cause de fermeture du magasin, et Super-Anno ne pouvant blairer plus longtemps une de ses patronnes, a remis sa démission la semaine dernière.

Ces jeunes dames sont bourrées de talents. Mon passage dans leurs vies aura été significatif, je pense. Comme quoi il n'y a pas que de mauvaises nouvelles dans ce carnet. ;-)
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Allo...

J'arrive tout juste d'un séjour à Québec.

Je n'ai pas pu suivre aussi intensément que je l'aurais voulu le téléroman péquiste. J'ai lu un peu les journaux et j'ai regardé les nouvelles à la télé. Il semblerait que l'harmonie est revenue dans la famille péquiste. Ça me fait un peu rigoler. Cette harmonie me semble relativement fragile. Mon petit doigt me dit qu'il ne faudrait pas que le prochain sondage soit encore défavorable.
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Je peux me tromper mais je pense que la sortie anti-Boisclair de Landry s'est retournée contre lui... ce qui ne me désole pas du tout.
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Je viens de finir de faire le tour de mes carnetiers préférés. Vous êtes vachement intéressants, comme d'habitude. Qu'on se le re-dise, tout le temps. Non mais quoi ? C'est vrai que vous êtes intéressants!
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C'est long quatre jours sans écrire dans un carnet, du moins en ce qui me concerne. Vous me connaissez, j'aime ça donner mon opinion. Ceci étant, je vais pouvoir me reprendre un peu cette semaine.
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Sur ce, je vous souhaite un bon matin.
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