Ou une partie dans les estrades, chez les Roy des cons!
Patrick Roy, et son fils, ont donné beaucoup de "pains" aux médias depuis samedi passé. Hier, c'était
LA manchette du jour.
Patrick: Là mon Joe, tu vas aller voir le gars qui vend de la bière dans les estrades et tu vas lui crisser une volée.
Jonathan: Y'é où papa? Yé où?
P.: Attend, j'ai une meilleure idée. Tu vois la vieille crisse là-bas? Ben écrase-y son hot-dog dans la face.
J.: Je peux faire ça?
P.: Tu peux faire n'importe quoi... je suis célèbre. Allez hop...
Deux minutes plus tard...
J.: Mission accomplie papa.
P.: Est-ce qu'elle a aimé ça?
J.: Elle voulait que je continues, je pense, mais elle avait juste un hot-dog...
P.: Ok. Tu vois le gars là, dans la sixième rangée? Il prend pour l'autre équipe. Vas le voir et dit lui que s'il ne change pas d'allégeance immédiatement, tu lui arraches la tête.
Deux minutes plus tard...
J.: Je lui ai dit papa, mais il s'est éclaté de rire.
P.: Là tabarnak, tu y retournes et tu fais ce que je te dis; TU LUI ARRACHES LA TÊTE.
J.: Avec quoi papa?
P.: Avec ton bâton.
J.: Papa, t'oublies que je suis suspendu. Donc, que je n'ai pas mon bâton.
P.: Ah oui, j'oubliais. Ben avec tes mains d'abord. Allez, hop...
Deux minutes plus tard...
J.: Papa, j'ai réussi à lui arracher une dent, il m'en a arraché dix. 10 à 1, comme notre dernière défaite à Chicoutimi. Je pense que je suis pas de taille, t'en aurais pas un moins gras?
P.: Y'a un p'tit gars là-bas dans la première rangée, tu vois? Lui aussi prend pour l'autre équipe. Fais-lé souffert...
Deux minutes plus tard...
J.: Je lui ai cassé les deux jambes papa. Est-ce que c'est ce que tu voulais?
P.: A-t-il changé d'allégeance?
J.: J'ai pas pu le savoir, y'était pas parlable, y faisait juste brailler...
P.: Maintenant, tu vois le gars qui vend du pop-corn? T'attends qu'il soit en haut de l'escalier et tu le fais débouler...
Deux minutes plus tard...
J.: C'est fait papa. Ils l'ont sorti sur une civière.
P.: Parfait.
J.: J'aime ça assister à une partie de hockey avec toi papa. T'es vraiment un exemple pour la jeunesse.
P.: Oui c'est vrai. J'ai gagné la coupe Stanley en 1986 et en 1993.
J.: Papa, je voulais te demander. Ma nouvelle blonde ne veut pas toucher à mon pénis, devrais-je la battre?
P.: Mon fils, poser la question, c'est y répondre. La maudite tabarnak...
Je pourrais continuer ce délire. C'est que j'ai énormément de dégoût pour ce que le fils du père a fait, samedi, à Chicoutimi. Ça me fait royalement chier qu'un hostie de violent, guidé, le mot n'est pas faible, par un autre criss de violent, s'en prenne à quelqu'un qui ne voulait pas se battre.
Et pis là ben, je regarde le traitement médiatique de la "chose", et le dégoût s'accentue. La "sanction" fera probablement la UNE de
La Presse et du
Journal de Montréal aujourd'hui. LCN et RDI ne manqueront pas d'ajouter leurs grains... d'experts!
Quand tu regardes ça, tu te dis... c'est George-
Henri Orwell, historien, docteur es futur de son état, qui a raison... l'information, c'est l'ignorance!