Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

jeudi, février 28

Attitude

Les pannes d'inspiration sont plus fréquentes à Radisson...

Je pourrais vous parler de mon nouveau travail, la place idéale pour connaitre tout le monde. Des liens se créent, dans le sens qu'il y a des clients avec qui la communication s'améliore à chaque fois. Je m'entends très bien avec la majorité des employés. Aucun n'est aussi désagréable que le jeune blanc-bec...

Je pourrais publier les textes que j'ai commencé... et pas terminé. Bof, le rapport Castonguay, le "Ça sent la coupe" à la une du journal à Péladeau, le dossier hockey(sic) à la une du journal à Desmarais, le lendemain, c'est du vent tout ça.

Les médias traditionnels sont un épouvantable somnifère. George Orwell avait raison, en 1948, l'information c'est l'ignorance... en 2008.

Je continue d'observer malgré tout. Comme par exemple, ce texte, d'Alain Dubuc, que je ne lirai pas jusqu'à la fin parce que je ne voudrais pas vomir, me "dérange" royalement. Ça ne durera pas, mais je me dis... les filiales de Power Corporation, qui n'attendent que le "ok" du gouvernement pour plus de privatisation en santé, doivent adorer ce "lobbyiste", qui sévit dans tous les quotidiens de Gesca..., propriétés de Power Corporation!

Il est vraiment, leur porte-parole idéal... et un dangereux chroniqueur pour qui ne sait pas quoi penser.

Peut-être l'aviez-vous remarqué? Quand je vivais à Montréal, j'étais "enragé". Ça me rendait plus prolifique dans mes carnets. J'avais toujours quelque chose à chialer. Sauf que là, j'habite à Radisson, très loin de la civilisation, et de tous ses problèmes.

C'est problématique être "civilisé" de nos jours. Il faut s'intéresser à l'actualité, même si c'est pré-fabriqué, il faut sur-consommer, parce que juste consommer, c'est pas assez. Il faut avoir son char, sa maison, sa tondeuse à gazon... son compte de banque, ses cartes de crédit, ses vêtement signés.

Non mais, c'est de l'hostie de "marde" tout ça...

Loin comme ça, ça m'apparait tellement évident, que ça me coupe l'inspiration, pour le moment. Si vous faites partie des "clients" insatisfaits de la fréquence de publication du carnet que vous lisez actuellement, je vous comprends. :)
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jeudi, février 21

De les potins de Radisson...

C'est pas mort ici, contrairement aux apparences...

Je suis un peu déçu de mon dernier texte...
  • Ils ont foutu à la porte le jeune criss de blanc-bec, au resto où je travaillais. J'aurais fêté la chose, si on ne m'avait pas crissé dehors avant..
  • Ce jeune criss de blanc-bec était d'une jalousie extrème. Je ne juge pas, mais... je constate que c'est un méchant problème. J'avais jamais observé la chose d'aussi près...
  • Il y a 175 hommes pour une femme ici, dixit mon ex-patron, qui exagère toujours un peu!!!
Parlant de mon ex-patron, il l'est redevenu... un peu.
  • Qui dit village, dit memérage. C'est vraiment un genre de forfait tout inclus. Certains prennent ça plus au sérieux que moi. M.D., l'ex-redevenu, dit qu'ici, la vie privée, t'oublies ça, t'en a pas. C'est vraiment vrai!
  • L'hiver à Radisson, cette année en tout cas, c'est vraiment moins pire que tout ce qu'on pourrait raconter.
  • Moins 20 ici, c'est confortable. Moins 25, moins trente, moins trente-cinq, ça s'endure facile aussi, à condition d'être bien vêtu.
  • C'est quand même fascinant Radisson. Un village de 350 habitants, mais des habitants en transit. Un Radissonien, blanc, quelqu'un qui est né ici, je n'en ai pas encore rencontré. Je pense que ça n'existe pas.
Hier soir, l'éclipse de la lune était sans nuage. J'ai pas eu beaucoup le temps de la regarder, deux petites fois. Ceci étant, j'ai hâte de voir des aurores boréales. Ici, c'est loin... le ciel est plus propre.
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lundi, février 18

Mesdames et messieurs, bonsoir...

Voix: Ce téléjournal est une gracieuseté de la brosse à dent de Céline, La Céline....

Avec La Céline, vous brossez les dents deviendra un jeu d'enfant. Vous insérez La Céline dans votre bouche et elle fait le travail tout seul... même pendant que vous mangez des biscuits sodas. Si vous n'avez pas déjà votre brosse à dent La Céline, dépêchez-vous de vous en procurer une, votre vie ne sera jamais plus pareille.

Berneau.: Ici Berneau, votre télé-journaliste préféré. Ce soir, les nouvelles sont graves, comme d'habitude. Non mais, c'est qu'il faut absolument savoir que, retenez votre souffle...

  • Céline se brosse les dents une fois par semaine
  • Brian ne sait plus à quel saint se vouer
  • Un raton-laveur a été retrouvé inanimé sur le bord de la 20
  • La gratte a passé
  • Un nouveau sport décapant, le vol de sacoche

Berneau:Vous savez que les nouvelles c'est sérieux. Pour ceux que la chose effraie, il est permis de tenir un chapelet pendant l'écoute de nos reportages.
***
Lavez-vous les dents avec La Céline, vos matins seront plus gais...
***
Berneau: Nous avons appris que, Céline, notre star nationale, se lavait les dent une fois par semaine. C'est quelque chose. Notre reporter chaudronné ne sachant pas trop que faire de cette nouvelle, a interrogé l'homme de la rue. Je lui laisse la parole...

R.C.: Madame Tartempion, que pensez-vous du fait que Céline utilise une brosse à dent pour se laver les dents.
M.T.: Ben voyons monsieur, on ne peut pas se brosser les dents avec une pelle...
R.C.: Oui mais les dents, c'est dans quel région? Las Végas???
M.T.: Laisse-moi donc manger mon beigne@#$%? stie!
R.C.: Mme Tartempion, pitié, j'ai un reportage à faire...
M.T.: C'est quoi tu veux savoir...
R.C.: Merde, j'ai un blanc... ah oui, que pouvez-vous dire, devant la caméra, au sujet de la marque de brosse-à-dent qu'utilise Céline Hervieux-Payette... euh non Céline Dion?
M.T.: La même qu'on voit dans les publicités, entre vos reportages?
R.C.: Ouuuuiiiii... celle-là!
M.T.: Vous me demandez ce que je pense de la marque de brosse-à-dent qu'utilise Céline Dion? Z'êtes payé pour me poser cette question-là?
R.C.: Oui, pourquoi?
M.T.: C'est scandaleux.
R.C.: Aye chose, ramène la caméra par icitte...!@#$%?&*(

R.C.: Comme tu peux le constater Berneau, les gens ici sont vraiment déraisonnables. Ils n'ont pas de culture, ne sont pas ouvert sur le monde, sont inarticulé..., etc, etc. Nous sommes dans le Québec très profond Berneau, si tu vois ce que je veux dire.

Berneau: Oh que je comprend ta souffrance. C'est pas évident en banlieue. Décourage-toi pas, je vais parler à notre patron. Que tu dirais-tu d'un reportage sur l'art de magasiner chez Wall-Kel-Marde?
R.C.: Ça, c'est dans mes cordes...
***
Quand vous vous laverez les dents avec La Céline, ne serait-ce qu'une fois par année, tous vos clients auront envie de communiquer avec vous par courriel...
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Berneau: Poursuivons. Le média que vous écoutez, a appris, en exclusivité ma chère, que Brian Nezmonté devra subir une chirurgie plastique. Il ne peut plus se présenter en public sans rougir. Il n'a pas encore trouvé un médecin qui accepterait de se faire payer en rouleaux de cennes noires et ça le rend désespéré. Il ne sait plus à quel saint se vouer.

Notre pulpeuse Cindy Arrella, ne reculant devant rien, s'est rendue au ciel, histoire de connaitre les dessous du dessus de cette histoire. Elle a pu parler au porte-parole des saints, ce qui donne un reportage absolument spectaculaire, comme le dit si justement mon patron. Allez Cindy, mets-nous en plein la vue...

C.A.: Merci Berneau. C'est pas facile de rencontrer un saint. C'est qu'ils sont tous très occupés. Heureusement, ils ont un porte-parole. Ce dernier était très content de me voir. En tout cas, il n'arrêtait pas de rire. J'ai pas fait de flafla, je lui ai posé des questions pertinentes, mais pas compliquées. Je n'oublie jamais à qui nous nous adressons, le simplet citoyen...

Berneau, tapant du pied: Cindy je t'adore, mais j'ai une pub à passer...

C.A.: Euh... oui. OK. Et vous Sein Machin, ne pouvez-vous rien faire pour notre nez-en-l'air?
S.M.: Y paye en cennes noires TABARNAK. Tu comprends pas?
C.A.: Oui mais, j'ai un reportage à faire... et vous êtes à la télé.
S.M.: Oup's. Mes biens chers frères, ma confrérie aimerait bien aider votre Brian, mais elle ne le veut pas. Nous nous régalons de tous ces mensonges et avons hâte qu'il en raconte d'autres. Nous avons aussi le sens de l'humour vous savez...
C.A.: Que va-t-il devenir?
S.M.: Il enviera, pour le reste de sa vie, ceux qui continuent à faire comme lui, sans se faire pincer.

C.A.: Comme tu peux le constater Berneau, l'au-delà des prochains jours n'augure pas bien pour Brian. C'est vraiment une triste histoire, ce qui lui arrive, comme une claque sur la gueule, je dirais. Même les saints l'ont abandonné...

Berneau: Cindy, vous êtes encore jeune. Avec l'expérience, ces histoires finiront par vous passer mille pieds par-dessus la tête. Persévérez. Voyez ce que sont devenues Christine St-Pierre et Michaelle Jean.
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Avec votre brosse à dent La Céline, vous pourrez démarrer votre Hummer, à distance...
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Berneau: À ce stade-çi du téléjournal de ce soir, vous pouvez vous éclater en sanglots, avant même de savoir de quoi il s'agit. Imaginez-vous donc qu'un raton-laveur a été retrouvé inanimé à exactement 21:58, oui, oui, 21:58, ce soir, c'est l'heure où notre reporter nous a appelé, en catastrophe. Non mais, le téléjournal commence à 22:00. Ils engagent n'importe qui dans cette boite?!?

Berneau: Et puis Jozelle Touché, beaucoup d'émotions?
J.T.: C'est épouvantable Berneau, le raton est toujours inanimé.
Berneau: Est-ce que ça fait longtemps?
J.T.: Deux semaines, selon un agriculteur du coin.
Berneau: Est-ce que vous pouvez lui poser des questions au raton-laveur?
J.T.: Je lui ai demandé s'il était toujours vivant... il ne m'a pas répondu.
Berneau: On sait tous que les ratons-laveurs québécois ne sont déjà pas très volubiles. Savez-vous s'il parle anglais, ou français?
J.T.: C'est difficile de répondre à cette question Berneau, puisque sa mâchoire, la partie de son corps qui pourrait répondre à nos question, ne bouge pas. Elle est aussi inanimée que le reste. Tout le monde est sous le choc, ici. Personne ne veut répondre à mes questions.
Berneau: Ah ouais? Personne? Bel effort quand même le jeune, mais votre reportage est à chier. Il sent d'ici. Avouez que vous avez encore flâné dans la piquerie la plus proche.
J.T.: Berneau, s.v.p., ma vie privée ne concerne pas les téléspectateurs.
Berneau: T'inquiètes pas le jeune, ce sera coupé au montage. je conclurai en disant que le raton a été amené chez le vétérinaire le plus proche et que celui-çi a constaté son décès.
J.T.: Merci Berneau, quel plaisir de travailler avec vous...
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La Céline, vous en aurez presque jamais besoin. Mais ceux qui sauront que vous la possédez, vous envieront...
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Berneau: On aurait voulu vous en dire plus. Imaginez-vous que la gratte a passée, et pas n'importe où... dans les rues. Votre télé nationale, n'ayant que le souci de vous informer, en a vu deux, la semaine passée. Nous avons malheureusement un problème technique qui nous empêche de vous montrer le reportage. Vous manquez vraiment quelque chose, désolé.
***
Avec La Céline, ferrer le poisson n'aura jamais été si facile...
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Berneau: Un tout nouveau sport vient tout juste d'être créé, le vol de sacoche. Et pas par n'importe qui, mesdames et messieurs. En effet, rien de moins qu'un, ou deux(???), joueur(s) du très, très célèbre club de hockey, le Canadien de Montréal. Laissons parler l'homme de la rue...

H. de la R.: De kessé?
Spore: Non mais, la une du journal à Péladeau et la une du journal à Desmarais et vous avez pas d'opinion???
H. de la R.: Oui, oui, j'en ai une. Y devrait faire jouer Phillippe Couillard sur le premier trio.
Spore: Et pourquoi?
H. de la R.: Les médicaments couteraient moins cher, le steak haché couterait moins cher, on économiserait beaucoup, je pense.
Spore: Vous êtes épais ou quoi?
H. de la R.:...

Berneau: T'es donc ben bête Spore. Ce quidam n'avait-il pas une opinion, chose qui manque cruellement à notre confrérie?
Spore: Non mais Berneau, tu ne vas quand même pas scier la branche sur laquelle tu es assis? Notre confrérie est déjà assez mal en point comme ça.
Berneau: Fuck la confrérie, je vais prendre ma retraite bientôt. Ah pis à part ça, va donc chier...
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Avec La Céline, manger de la marde devient, aussi, plus facile...
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Berneau: Un bulletin de nouvelle... sans nouvelles de notre Miss Météo, ne mériterait pas le titre de téléjournal. Allez Tempe Arrature, racontes-nous ce qui ne va pas...

T.A.: Ben, il a tombé 1250 kilomètres de neiges sur l'île de Montréal, aujourd'hui. Demain, il en tombera un peu plus. Ailleurs dans la banlieue, euh... c'est où déjà la banlieue?
Berneau: 1250 kilomètres, c'est de la neige en tabarnak. En hauteur, ou en largeur?
T.A.: En hauteur, je pense. C'est peut-être des centimètres, ou des décilitres, rappelles-toi j'ai recommencé 15 fois mon secondaire 1.
Berneau: Oui mais, vous êtes jolie, ça compense.
T.A.: Merci Berneau. Vous savez que j'ai un faible pour vous?
Berneau: Tempe, on est en onde...
T.A.: Quoi? J'ai un faible reportage, et j'admire que vous n'en faites jamais de cas.
Berneau: Je ne vous écoute jamais chère Tempe... comme tous nos autres reporters, d'ailleurs. C'est mon assurance-médicaments personnel!
T.A.: Et pourtant, la météo, tout comme le... euh... restant... c'est tellement important.
Berneau: Bonne nuit Tempe.
T.A: Je t'aime Berneau!
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Berneau: Mesdames et messieurs, je pleure... car je dois vous quitter. Le téléjournal est terminé, ainsi va la vie. À demain!
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samedi, février 16

Une photo... qui vaut 1000 mots!


Bon, j'en rajoute quelques uns mais, c'est que ça me rend mal à l'aise....

Paul Desmarais, le patron historique de Power Corporation, Nicholas Sarkozy, président de la France, et Jean Charest, réunis pour une photo... dans le cadre d'un évènement, très privé, où on remet à Paul Desmarais... la Grande-Croix , la plus haute distinction française.

Ça, c'est pour ceux qui aiment les potins.

Dans la réalité, en un clin d'œil, vous pouvez deviner quel seront les"positions économiques" qui seront dominantes, dans les prochaines années, au Québec.

À droite toute, vive le privé!!!

P.S. Merci à Cyberpresse, pour la photo...
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jeudi, février 14

Quand information et publicité s'entre-mêlent...

Histoire de me mettre un peu de pression, je suis à vous mijoter un téléjournal...

En attendant, Stéphane Dion veut des élections, selon La Presse, qui en fait sa une aujourd'hui. Deux journalistes signent le texte. Est-ce que ça ajoute à la crédibilité? Pas sûr. À la publicité? Peut-être...

Premier paragraphe douteux...

«C’est sûr qu’il veut y aller, a indiqué une source digne de confiance. Il est tanné. Il vient de passer une année éprouvante et il veut passer à autre chose. En plus, il a de la pression qui vient de partout au pays»

La "source" endort les deux journalistes, littéralement, en disant que Dion est tanné, qu'il veut passer à autre chose. La réalité, c'est que les sondages sont favorables pour son parti depuis quelque temps, c'est tout. Non mais deux journalistes, pas un, deux, ont signé ce texte. Et c'est pas terminé...

Deuxième paragraphe douteux...

« Stephen Harper a hérité de la meilleure situation économique et du plus gros surplus de l’histoire du pays et le mieux qu’il ait réussi à faire en deux ans, c’est de faire épargner trois cents aux Canadiens sur leur café en réduisant la TPS de deux points, de rester les bras croisés devant des milliers de pertes d’emplois dans les secteurs manufacturier et forestier et de supprimer les programmes aux plus vulnérables », a affirmé un stratège libéral influent.

Donner la parole à un stratège influent, ce n'est pas de l'information, c'est de la publicité. C'est toujours pas terminé...

Troisième paragraphes douteux...

« Quand vient le temps de gérer l’économie et les finances publiques, les conservateurs ont à maintes reprises prouvé leur incompétence. Tout le monde se rappelle les 42 milliards de déficit que nous a laissés le gouvernement conservateur en 1993 », a ajouté ce stratège, ne laissant aucun doute sur l’intention des libéraux de faire de l’économie un cheval de bataille incontournable aux prochaines élections.

Le stratège est toujours là, c'est peut-être même la "source". Mais on apprend rien. Le seul "fait" dans ce paragraphe, remonte à 1993. Tout le reste est de la publicité Libérale. C'est pas fort...

Ce texte, à mon avis, est un véritable mélange de non-information et de publicité. Pourtant, il faisait la une de La Presse aujourd'hui. Allez y voir, c'est peut-être moi qui ne comprends rien!
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mercredi, février 13

Bienvenue dans la carnetosphère...

Il y sévit depuis un an, je le connais depuis quelque heures...

Les 4 pieds dans les plats

Peut-être suis-je trop vache pour chercher, mais c'est très rare que je lis des carnets que j'ai envie de vous recommander. Je me suis éclaté de rire quelque fois, j'ai réfléchi aussi...

Lui, je le connais depuis plus longtemps. NÉANT-DERTAL. C'est un nouveau carnet, mais pas un nouveau carnetier. Je ne peux rien dire d'autre à son sujet, son nouveau métier l'obligeant au pseudonymariat. J'espère qu'il persévèrera, cette fois...
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mardi, février 12

Où suis-je.... et pourquoi le suis-je?

Je ne me reconnais plus...

Non mais, avant je bondissais sur ce qui faisait l'actualité, maintenant, je dors!

Ce carnet est devenu ce que je ne voulais pas, une affaire personnelle. Il se pose beaucoup de questions dans ma tête. Je persiste... ou je ne signe plus?

Je signerai encore, ce serait con de dire que j'abandonne parce que le besoin d'écrire est toujours là, mais ce sera quoi? Blogue perso? Ma vie n'est pas assez passionnante pour ça!

Ce sera quoi? J'le sais pas...

Je ne voudrais pas vous emmerder, merde...
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lundi, février 11

Hé... salut Soleil!

Il fait super beau aujourd'hui à Radisson...

J'ai rencontré ma future gérante et c'est maintenant officiel, je commence demain midi. Je suis très serein, très heureux, très tout ça... et un peu plus.

Je vous l'ai dit, j'aime Radisson. C'est un tout petit village, tout le monde se connait, le "mémérage" est l'activité principale... mais de ça, je m'en fous. C'est très loin de la civilisation et c'est parfait comme ça.

Mon ex-gérant et moi avons eu une franche conversation. Nous nous sommes quittés en très bon terme. J'ai la satisfaction d'avoir bien fait mon travail dans ce restaurant, jusqu'à la fin. C'est un bon bonhomme mon ex-gérant, y faut juste pas le contrarier, ce que j'ai fait la semaine passée. Je ne regrette absolument rien, je referais la même chose demain matin, mais je comprend son point de vue.

Je sais que vous êtes des lecteurs très perspicaces. Vous avez remarqué avant moi que l'air de Radisson me faisait du bien. Vous aviez raison, j'adore ça vivre ici. Je commence à le sentir dans mes "tripes"...!
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samedi, février 9

Et si c'était un téléroman... (2)

Tout porte à croire que je vais rester à Radisson...

Et oui, lundi je rencontre ma future gérante. Le patron m'a dit qu'elle m'essaierait et que si je fais l'affaire, j'ai un travail, caissier à l'épicerie du village. Autant j'étais viré à l'envers depuis mercredi, autant je suis content aujourd'hui.

Je change d'emploi pour mieux, ce qui est un bon signe, je pense. Je vais travailler avec Marie-Hélène, celle grâce à qui je suis ici. Elle est tellement gentille...

Je sais que certains d'entre-vous suivez "passionnément" mon "téléroman". Je sais que vous vous inquiétez pour moi, même si vous ne devriez pas. Ma vie connait un autre rebondissement positif. Je n'étais pas tellement zen dans les derniers jours car j'avais peur de devoir quitter le village. J'avais peur de ne pas trouver un autre emploi. J'avais peur pour rien, faut croire!

Vos commentaires, laissés depuis mercredi, ont été un baume. Vous êtes très songés, vous faites réfléchir. Soyez-en remerciés.

Ceci étant, non seulement l'aventure n'est pas terminée mais, elle change pour mieux, je crois...:-)
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vendredi, février 8

Et si c'était un téléroman...

Pour ceux que la chose intéresse, c'est clair dans ma tête, mon travail de cuisinier est terminé à Radisson.

Je ne sais pas comment ça se fera, mais c'est fait, si vous voyez ce que je veux dire. Est-ce la fin du monde?

Non...

Le personnel est dure à trouver ici, j'ai peut-être une chance...
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mercredi, février 6

Trois mois plus tard...

Ça fait exactement 3 mois aujourd'hui que je suis à Radisson...

J'étais un peu en panne d'inspiration dernièrement, car je sentais que mes jours comme cuisinier étaient comptés. J'ai eu la confirmation aujourd'hui. On me congédie parce que je n'accepte pas de me faire traiter de vache, alors que ce n'est absolument pas le cas.

Disons que je suis viré à l'envers.

J'aime beaucoup Radisson. J'aimerais y rester...

À suivre...
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samedi, février 2

La tendance se maintient, un gouvernement totalitaire s'installe...

Au Canada!!!

Il faut être naïf pour croire que nous vivons encore dans un pays démocratique.

C'est quand même pas dit par n'importe qui... L'homme qui a fait enquête sur le scandale des commandites estime que le premier ministre Stephen Harper semble avoir renoncé à son engagement envers la transparence gouvernementale, lui préférant un style de gouvernement qui concentre le pouvoir entre ses mains. (Source)

Si c'est vrai, c'est dangereux. Dès le début de son règne, Harper a pris ses distances avec les journalistes. Ses ministres n'ont pas le droit de rien dire... à part des banalités. C'est pas ça un pays démocratique.

ATTENTION: DANGER
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vendredi, février 1

Frauder le gouvernement, c'est pas grave...

Le fondateur de Groupaction, Jean Brault, s'en tire bien, pour ne pas dire... superbement bien. 5 mois de prison et $255 000 à donner au gouvernement...

C'est qu'il y a eu entente...

Brault renonce à sa poursuite de 3 millions... De son côté, le gouvernement fédéral abandonne sa tentative de récupérer 8 millions de dollars auprès de M. Brault dans le cadre de la poursuite civile intentée contre les principaux acteurs du scandale des commandites. Obscure?

Le gouvernement fédéral voulait récupérer 8 millions, il se contentera de $255 000 dollars. De ce montant, il devra déduire le coût du séjour en prison de Brault, les frais d'avocats, les autres dépenses telles que, Gomery et cie...

Pour sa part, Brault a reconnu avoir fraudé le gouverneMENT pour une somme de plus de un million. S'il n'a pas confié son fric à Vincent Lacroix, il devrait lui en rester assez pour s'assurer une belle petite retraite dorée, dans le sud, avec les "amis"...

Ça sent drôle!
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