Un dernier coucou à ma petite soeur...
J'ai écrit ce texte pour les funérailles de ma petite sœurette adorée.
Connaissant la popularité de Suzanne, c'est bien certain qu'il y avait une "trolée" de journalistes qui l'attendaient aux portes du ciel pour lui demander ses premières impressions. Mais Suzanne n'était pas femme à se confier à n'importe qui.
Son journaliste préféré, c'était moi.
C'est bien certain que quand je lui ai demandé une entrevue, elle a dit oui tout de suite.
Moi: Suzanne, arriver au ciel comme ça, et te retrouver ange parmi tous les anges, ça te fait quoi?
Suzanne: Ben Guy, m'a te le dire tout de suite, j'ai été un peu déçu. C'est que dans ma suite, il y avait un grain de poussière en plein milieu de la place. Faque que j'ai tout de suite regretté de ne pas avoir amené ma balayeuse. Tu sais comment c'est, on oublie toujours quelque chose quand on part pour un grand voyage.
Moi: Ouf. De voir un grain de poussière dans ta suite, ça pas dû être facile?
Suzanne: En effet. Mais bon, j'ai appelé le maitre d'hôtel et il a été très compréhensif. Le grain de poussière est disparu... pis y'avait même pas de balayeuse!
Moi: Pis à part le grain de poussière, y'a-t-il autre chose qui te turlupine?
Suzanne: Ben oui. J'ai fait le tour du garde-manger, pis je me suis aperçue qu'il n'y avait que 1218 boites de spaghetti. Ça, ça m'inquiète un peu.
Moi: C'est vrai que chez toi, il devait y en avoir beaucoup plus.
Suzanne: Hmmm. Si j'avais eu l'espace qu'il y a ici, il y en aurait eu beaucoup plus. Mais encore là, celui qui s'occupe du garde-manger a été très rassurant. Il m'a promis qu'il achèterait tous les Costco de la terre pour que je ne manque de rien.
Moi: Ma belle Suzanne, est-ce que tu peux fumer dans ta suite?
Suzanne: Oui mon frère. Et non seulement je peux fumer, mais y'a pas loin une usine qui fabrique des cigarettes... pis j'ai la clef.
Moi: Pis le houblon, t'en manques pas?
Suzanne: Oh que non. Y'a à portée de main un robinet où il coule que de la Bleu Dry.
Moi: Dis-moi Suzanne, avais-tu payé tes taxes, tes cartes de crédits, l'immatriculation de ta voiture, et tout avant de partir?
Suzanne: Non c'est Mélanie qui est supposée de s'occuper de ça. Mais Dieu sait que Mélanie, blonde en plus, est pas vite vite. Mais je suis tellement patiente, ça me dérange pas trop.
Moi: Suzanne, je te sens un peu stressée?
Suzanne: Qui ne le serait pas, j'ai un rendez-vous avec le bon Dieu dans 45 minutes.
Moi: Calme toi Suzanne. Le bon Dieu est un être simple, je suis sûr qu'il ne te compliquera pas la vie.
Suzanne: C'est pas ça Guy. Tsé, je le trouve tellement beau bonhomme, j'aimerais ça avoir une "date" avec lui.
Moi: Suzanne, t'es tellement belle, il ne peut pas, ne pas tomber.
Suzanne: Guy, je suis un peu fatiguée. Avant que finisse cette entrevue, j'aimerais ça dire quelque chose à tous ceux qui sont ici présentement.
Moi: Je t'écoute ma belle Suzanne.
Suzanne: Guy, dis-leur que je les remercie profondément d'avoir passé dans ma vie. Dis-leur aussi qu'ils ne s'en fassent pas pour moi. Je suis bien maintenant, entourée d'anges qui me ressemblent. Pis tu me connais, j'étais toujours là quand on sonnait à ma porte, pis j'ai pas l'intention de changer. Je serai toujours là.
Moi: Salut ma belle. Repose toi bien.
Tenter de nous faire croire que le champion des lock-outs est de centre droit, c’est nous prendre pour des imbéciles. Je pense depuis longtemps que votre parti, quand il est majoritaire, n’a absolument rien, je dis bien rien de différent du PLQ.
Je n’ai peut-être pas votre « prestige » comme analyste, mais je ne suis pas assez con pour croire que la direction du PQ, en tentant d’attirer la clientèle de la moribonde CAQ, est progressiste. Ses membres peut-être, mais pas l’establishment.
Soyez bien sûr que ça ne me fait pas pleurer, je suis habitué. Sauf que je voulais que vous le sachiez.
Bonne journée!