Il n'y a qu'un texte de publié pour le moment, mais c'est normal... c'est la première journée. Il y en a 4 autres, prêts à publier, mais on ne les publiera pas tous le même jour, quand même.
Il faut vous laisser le temps de digérer !
Je suis très fier du nouveau carnet collectif qu'Henri, Esperanza et moi avons mis en ligne aujourd'hui. Nous avons cogité fort dans les dernières semaines...
La ruche des carnetiers libresLes carnetiers libres sont à la veille de devenir très populaires. C'est que les médias ont vraiment envahi ce dernier espace de liberté d'expression. Mais ça joue contre eux. Je radote mais, dans leurs blogues comme dans leurs médias, les faux blogueurs ne peuvent tout dire, et disent souvent n'importe quoi.
Je regarde l'envahissement et je me bidonne beaucoup.
J'ai confiance au jugement de la population. Celui qui s'asseoit devant son téléviseur pour écouter Bernard lui raconter les nouvelles du jour, est bien intentionné. Il n'est pas con. Mais peut-être ne sait-il pas que ce qu'il écoute est filtré, dilué.
On peut avec les carnets, créer plusieurs petites communautés... qui ne peuvent que s'agrandir. On peut dire dans les carnets que c'est possible de s'organiser. On peut montrer dans les carnets, des exemples de citoyens qui ne se laissent pas faire. On peut faire n'importe quoi avec les carnets, c'est libre !
Imaginez maintenant un tas de petites ruches comme le carnet que nous venons de mettre en ligne, disséminées un peu partout... dans ce si beau pays !
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J'ai demandé à Henri et Esperanza d'embarquer avec moi dans cette aventure. J'aimerais vous dire en une phrase ou deux, pourquoi ces deux-là...
Je lis le carnet de Henri depuis le début et je me reconnais. C'est vrai qu'il est chialeux mais je n'ai pas à l'envier de ce côté. La qualité de son francais dans ses textes est toujours impeccable. Il dit simplement ce qu'il à à dire, ce qui prouve à mon avis, sa grande intelligence. Henri ne fait pas que chialer, il propose des solutions. Il
est le "père" de cette ruche, même si c'est moi qui a lancé les invitations. Ça va Henri, les compliments ne te dérangent pas trop ? ;-) En fait, ce ne sont pas des compliments, c'est Henri.
Moi aussi, je crois aux petits gestes, mais, soit que j'aime mieux critiquer, soit que je n'ai pas d'idées à proposer. J'opterais pour la deuxième option même si, m'acharner contre certains journaleux et blogueurs est mon sport favori. :-)
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Esperanza lui, je pourrais le résumer en une phrase:
Un génie qui s'ignore. Ça fait 28 ans que je lui dis et il ne me croit pas encore. C'est pas grave, je persiste. Esperanza a probablement tout lu les billets que j'ai publié dans mes carnets depuis 4 ans, (Henri aussi). Il est encore là, plus vivant que jamais. L'histoire ne dit pas combien il aura fallu de Bleu Dry pour y arriver, mais l'important, c'est le résultat !
Et puis il s'est mis à s'intéresser à la chose, les carnets, et il est devenu rapidement un carnetier libre... et plus qu'intéressant. Quand je l'ai entendu jouer de la guitare la première fois en 1978, il m'a envouté. Depuis ce temps, je fais tout pour garder la magie. Avec Esperanza, on a toujours l'heure juste. Un carnetier comme lui dans un carnet collectif, c'est vraiment de la valeur ajoutée...
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Au départ, j'avais aussi invité
Yvan. Mais notre affaire n'était pas vraiment prête... c'est moi qui avais été trop vite.
Yvan, j'adorerais que tu fasses partie de notre carnet. Je ne peux être plus clair. Et par le fait même, tu deviendrais le premier carnetier libre invité ! J'en ai parlé au téléphone avec Esperanza, qui cherche comme moi à te ré-intégrer dans notre groupe, jamais avec Henri... mais je suis sûr que ce dernier serait d'accord.
Allez Yvan, pardonnes-moi... ;-)
Le mot de la fin...
Vive les carnets libres !
